Forum international des médias : préjugés et désinformation dans les médias internationaux en débat 

Djeddah, 27 Novembre 2023 (AGP) – La deuxième session du forum international des médias, à Djeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite, animée par des responsables des agences de presse internationales, a porté sur les « Préjugés et de la désinformation dans les médias internationaux, la question palestinienne comme modèle », a constaté l’envoyée spéciale de l’Agence gabonaise de presse.

Face au déferlement de discours et commentaires haineux, les violences verbales et les campagnes de diabolisation prennent une proportion inquiétante dans la sphère médiatique et sur les réseaux sociaux. Les responsables des agences de presse internationales ont débattu sur la partialité et la désinformation dans le discours médiatique international, l’exemple de la question palestinienne, afin de trouver les voies et moyens de s’interdire la publication incitant à la haine tribale, raciale et religieuse, l’instrumentation, etc.

Ils ont dénoncé le parti pris des médias occidentaux et la terre de Gaza qui est une alarmente réalité.

« Les médias occidentaux se sont toujours ventés d’être les gardiens de la démocratie, prétendant rapporter les faits et les réalités de manière transparente et impartiale. Mais dès qu’il s’agit d’Israël, ces principes sont rapidement abandonnés au profit des discours antisémites. Il est temps de réclamer une véritable objectivité de la part des médias occidentaux lorsqu’il s’agit des conflits israélo-palestiniens », a martelé Ali Hassan Mohamed Abdelbaky, président directeur général de l’agence de presse du Moyen-Orient.

Tout en rappelant que les normes de liberté d’expression, de transparence et de neutralité doivent être respectées, concluant : « Les dirigeants politiques et les médias doivent œuvrer pour que le respect des conventions et normes internationales soient demandées à toutes les parties en conflits. Et qu’un cessez-le-feu soit exigé pour le bien-être des populations touchées. « 

Khalil Mahamat Ibrahim, directeur général de l’Agence de presse tchadienne a dénoncé le massacre de Gaza, en affirmant qu’il y a des médias qui sont manipulés par la minorité. Pour lui, le silence et l’inaction sont la pire des choses.

« Nous pensons que nous devons commencer avec les recherches profondes basées sur science sur ce qui se passe dans les discours médiatiques actuels, notamment dans les médias occidentaux ailleurs. Il y a également une sortie de stratégie », a-t-il souhaité.

Par contre le directeur Mederbek Shermetaliev, de Kirghizistan a relevé qu’aujourd’hui, le journaliste fait face à toutes avalanches de désinformations et d’informations incorrectes et ça ne fait que continuer.  » Les réseaux sociaux sont les principales scènes de l’information et un instrument très puissant. Les instruments sont utilisés pour créer de fausses nouvelles, de supprimer et de saper la qualité des médias. Nous devons renforcer le dialogue, combattre toutes ces destinations sur le plan légal », a-t-il déclaré.

Abdoulrazak Ali Diraneh, directeur général de l’agence de presse Djiboutienne a proposé d’harmoniser et de démocratiser ces éthiques et ce code déontologique en l’inscrivant dans les résolutions onusiennes, dans les Chartes internationales pour mettre les trains sur des bons rails.

CBO/FSS