Par 
Mouila (sud), 30 Octobre (AGP) – Les agents de la mutuelle du Trésor public de Mouila, ont été édifiés, le week-end écoulé à Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié (Sud), sur les cancers féminins, à la faveur d’un exposé au Centre hospitalier régional de Mouila. Ces sensibilisations ont débouché sur une séance de dépistage des femmes présentes à l’évènement et la distribution de serviettes hygiéniques pour une meilleure hygiène intime.
Face à la réticence de plusieurs femmes sur la question et pour accentuer la sensibilisation, un exposé a permis aux participantes d’être suffisamment outillées sur diverses questions avant de se faire dépister.
‘’Nous avons choisi cette thématique parce que le challenge contre le cancer féminin est un challenge mondial autour duquel le général de Brigade, son Excellence Brice Clotaire OIigui Nguéma, à travers son épouse, s’est engagé. Il y a déjà une sensibilisation qui se fait au niveau du ministère de la Santé. Nous essayons de nous joindre à ce mouvement pour essayer de porter cette sensibilisation un peu plus loin.’’, a indiqué à la presse Jean de la Croix Mabicka, le président de la Mutuelle des Agents du Trésor.
Selon ce dernier, le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, en s’engageant pour la lutte contre les cancers féminins par la sensibilisation, a montré son souci pour la santé et le bien-être de ses collaborateurs. ‘’C’est pourquoi la mutuelle s’est intéressée à cette thématique pour élargir son action à ce qu’on peut appeler la médecine préventive’’, a-t-il souligné.
Toujours sur le volet santé, ce dernier interpelle les autorités compétentes quant aux serviettes hygiéniques de mauvaises qualités, à base de plastique ou du papier présent dans les surfaces commerciales, favorisant la prolifération de bactéries.
Pour sa part, le docteur Tekem, gynécologue obstétricien, qui a entretenu l’assistance sur les cancers féminins, notamment celui du col de l’utérus et du sein.
‘’Au cours de cet exposé, nous sommes revenus sur les facteurs de risque du cancer du col et la nécessité de se faire dépister pour les cancers du col de l’utérus. Et surtout rassurer la population sur la prise en charge du cancer du col et du sein. Pour l’installation au stade de cancer du col, il faut dix ans. C’est dommage qu’on trouve encore des femmes qui ont le cancer du col à moins de 30 ans’’, a souligné le spécialiste.
Pour les participantes, l’initiative est à saluer. ’’Avant j’avais peur mais j’ai pris l’initiative de venir. J’ai été dépistée. Certains disent que ça fait mal. Mais pour ma part tout s’est bien passé. Je voudrais dire à toutes les femmes qu’il est important de se faire dépister, notre santé est importante, n’ayant pas peur’’, a témoigné Nadège Mabicka.
NTI/ANM/FSS
Commentaires