Mouila (sud), 25 Octobre 2023 (AGP) – Avec les pluies qui s’abattent ces derniers temps sur la capitale molvilloise, plusieurs habitations et autres infrastructures, telles que les écoles, sont à nouveaux victimes d’inondations.
A vue d’œil, le développement anarchique des quartiers semblent être l’une des causes ou l’absence d’un véritable plan d’urbanisation. Mais, ne peut-on pas rectifier, un tant soit peu, le tire, au regard du spectacle désolant qui s’impose chaque année à la saison des pluies ?
Après la saison sèche, la saison pluvieuse a repris ses droits. Depuis quelques temps, il pleut quasiment tous les deux jours. Une bonne chose certes, car c’est cet arrosoir naturel qui permet d’ailleurs aux plantes de germer, au bonheur des agriculteurs, et à plusieurs ménages de recueillir de l’eau, sachant les difficultés d’approvisionnement de ce précieux liquide.
Cependant, en attendant que l’eau s’infiltre dans le sol, plusieurs nappent d’eau se forment, çà et là, créant une véritable gène pour les populations. Les pieds dans l’eau ou dans la boue, il faut chercher, très souvent, d’autres voies d’accès ou piste pour tenter de dévier les nouveaux obstacles. A certains endroit le niveau d’eau est tel qu’occasionnant même des déménagements illico presto.
En discutant avec les experts locaux de l’urbanisme, il apparait clairement que les populations construisent sans obéir aux normes de l’urbanisme, sinon sans se référer aux experts du domaine. Certains vont jusqu’à construire sur des passages d’eau. Des barrières sont érigées pêle-mêle au mépris des autres habitations. La course à la propriété à donner lieu à un méli-mélo.
Toutefois, l’absence d’un véritable réseau de canalisation dans une ville au relief plat est également un facteur déterminant dans l’évacuation d’eau. Les quartiers se développent, au jour le jour, sans qu’un véritable plan d’urbanisation, une véritable stratégie, des garde-fous, ne viennent trancher face aux mauvaises habitudes qui se sont installées au fil du temps. Car, il est de notoriété public que la terre appartient à l’Etat.
Il est plus qu’impératif de faire asseoir toutes les parties prenantes sur la question du foncier, afin de fixer un nouveau cap en matière de construction, ou l’Etat devra bien sûr jouer son rôle en matière d’urbanisation.
NTI/ANM/FSS
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