Mouila (sud), 15 Octobre 2023 (AGP) – Le ministre de la Santé et des affaires sociales, Pr Adrien Mougougou, accompagné d’une délégation des responsables locaux et de son département ministériel, a procédé à la visite des travaux de réhabilitation de l’Ecole Provinciale de Formation d’Action Sanitaire et Sociale (EPFASS) de Mouila. Une table ronde, entre les différentes parties prenantes à ce projet quant au niveau d’exécution du cahier de charges, permettra de statuer sur la date d’ouverture de l’établissement.
S’il y a urgence de renouveler le personnel infirmier, dont la moyenne d’âge aujourd’hui est estimée à 45 ans dans les structures sanitaires publiques, il n’en demeure pas moins que les travaux de réhabilitation de structures de formation, telle que l’EPFASS de Mouila, devront connaitre leur épilogue. C’est le point de vue du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Pr Adrien Mougougou, qui est venu toucher du doigt la qualité et le niveau des travaux de réfection de l’établissement.
‘’Il y a un certain nombre de chose que je constate. Nous allons faire le point, nous allons appeler toutes les parties autour d’une table. L’entreprise qui a effectué ces travaux, le partenaire qui a soutenu ce projet, pour que tous ensemble, nous examinons la situation’’, a indiqué le ministre de la Santé.
Ce dernier a poursuivi ces propos, en disant ce qui suit : ‘’S’il y a des choses à mettre aux normes, elles doivent être mises aux normes parce que c’est un financement assez sécurisé. Nous ne nous précipiterons pas. L’entreprise pourrait nous dire qu’elle a besoin d’un mois, deux mois, etc. Pour mettre aux normes le cahier de charges. Si c’est fait dans les délais, je serai bien heureux que cette école ouvre’’, a-t-il spécifié.
En évoquant l’urgence de renouveler le personnel infirmier le ministre de la Santé a signifié que la moyenne d’âge du personnel infirmier dans toutes les structures sanitaires est de 45 ans. Ce qu’il a estimé de « lourd ». Selon lui, il est impératif de renouveler les équipes. Car, d’après lui, celui qui est à la porte de la retraite ne peut plus faire certaines tâches.
Pour lui, l’ouverture des écoles de santé, fermées depuis une vingtaine d’années, reste une aubaine, d’autant plus que la formation est au centre du projet de l’offre de soins aux populations gabonaises.
NTI/ANM/FSS
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