Oyem, 04 Octobre 2023 (AGP) – De nombreuses commerçantes déguerpies des sites sur lesquels elles s’adonnaient à leur activé, lors de l’opération «libérez-les trottoirs» initiée par le gouvernement déchu, demeurent à ce jour à la recherche d’un nouvel emplacement pour la poursuite de leur activité.
L’opération lancée le 3 février dernier et qui suscitât l’émoi au sein de la population, en raison du caractère brutal et de son imprévisibilité, avait été conduite sur le terrain par le directeur provincial des Travaux publics M. Mboulou Beka et la région militaire terrestre nord.
‘’Je vendais à la place qui est derrière la tribune, à Score. Nous avons été chassées de là, par les militaires. Depuis lors, beaucoup d’entre nous n’avons plus un endroit ou vendre. L’ancien maire, Christian Abessole Mengue, nous avait promis un emplacement. Mais, il n’a pas tenu parole, tout comme l’actuel maire intérimaire, Christian Pandzou’’, nous explique Chancia Mengue, une gabonaise la trentaine, mère de deux enfants aujourd’hui au chômage.
Malgré les efforts du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djeki, à venir en aide à certaines d’entre elles, en les casant ; ce ne fut pas le cas, hélas, pour d’autres.
‘’Après qu’on nous ait chassé, nous somme allées nous installer dans l’espace qui est derrière le CKDO, en face de Livre+. Mais, il y a quelques jours, on nous a demandé le libérer les lieux. Nous n’avons plus un endroit où aller. Pourtant l’ancien maire, Vincent Essono Mengue, avait laissé un marché en construction au carrefour de la poste, je ne sais pas pourquoi le maire ne peux pas nous permettre d’aller vendre là-bas, comme les autres‘’, a déclaré une autre commerçante désemparée.
C’est donc de nombreuses femmes gabonaises qui se retrouvent aujourd’hui livrées à elles-mêmes, n’ayant plus une activité de subsistance. Il est important que les autorités en charge de cette affaire, puisse trouver des solutions idoines à cette problématique.
EMM/ANM/FSS
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