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LIBREVILLE, 18 août 2023 (AGP) – Deux jours de réunion ont suffit aux chefs d’état-major des pays de la Cédéao, à Accra, au Ghana pour franchir une étape supplémentaire en vue d’une potentielle intervention militaire au Niger, «pour rétablir l’ordre constitutionnel», trois semaines après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.
«Le jour J a été décidé», selon le commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah. Le projet doit à présent être validé par la conférence des chefs d’État de la communauté économique des pays d’Afrique de l’Ouest pour être entièrement validé.
Le commissaire de la Cédéao a précisé qu’un accord a été trouvé sur les équipements, les ressources. Les effectifs et les plans ont été arrêtés. «On est prêt à y aller. Il n’y aura pas de nouvelle réunion des chefs d’état-major».
Toutefois, l’option diplomatique reste sur la table, précise le chef d’état-major du Nigeria. «Nous ne déclarons pas la guerre au Niger», a ajouté à plusieurs reprises le commissaire des affaires politiques de la Cédéao. « Il y a toujours une possibilité de dialogue » a expliqué Abdel-Fatau Musah en insistant sur le fait que cette opération vise à rétablir l’ordre constitutionnel. «Nous voulons libérer le Niger des militaires au pouvoir pour que ce pays se concentre sur son objectif premier, la lutte contre le terrorisme ».
AL/FSS
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