Gynécologie : Des journées portes ouvertes au profit des Molviloises

MOUILA (sud), 8 aout (AGP) – Des journées portes ouvertes en gynécologie obstétrique ont été organisées les 6 et 7 août écoulés au Centre hospitalier régional de Mouila, dans la province de la Ngounié, à l’initiative du nouveau directeur général de la structure, Gildas Guy N’dongo. Son objectif, impulser une nouvelle dynamique dans la prise en charge de la femme enceinte à Mouila, et réduire ainsi la morbi mortalité maternelle.

Plusieurs femmes enceintes ont ainsi bénéficié de prestations médicales gratuites au cours de cette activité qui avait aussi pour visée de faire connaitre le Centre hospitalier régional de Mouila.

Au cours de la première journée, ce sont cinquante et une femmes qui ont été reçues, pour 26 échographies réalisées, et 25 consultations. Le deuxième jour a drainé autant de monde . « Nous constatons, dans la pratique quotidienne, que les mamans viennent souvent consulter à un stade très avancé de leur grossesse. Parfois, avec des complications. C’est pour cela que le directeur général a pris l’initiative d’organiser ces journées portes ouvertes. La deuxième journée est en train de se boucler mais il y a toujours de l’affluence. Je pense que ce n’est qu’un préambule. Avec la direction générale, nous allons pouvoir relancer ces activités« , a confié le docteur Jean-Pierre Malanda, responsable du service de gynécologie obstétrique.

Selon lui, la mise en pratique de l’information, éducation et communication (IEC) a pour but d’amener les femmes enceintes de la commune de Mouila, du département de la Douya-Onoye, voire de la région sanitaire centre-sud-Ngounié, à se faire suivre correctement.

« Dès que la sage-femme découvre quelque chose d’anormal, la femme enceinte est tout de suite orientée vers le gynécologue obstétricien. La pathologie la plus courante que nous rencontrons, ce sont beaucoup les infections génitales. Nous avons aussi les grossesses normales où nous devons faire l’échographie pour vérifier si l’enfant est dans l’utérus, ou pour définir le terme de la grossesse, entre autres« , a indiqué le médecin. Avant de revenir sur l’intérêt de réduire la morbi mortalité maternelle.

« Le but est de réduire la morbi mortalité maternelle. C’est ce que nous préconisons durant ces journées. Il faut que les femmes adhèrent à la dynamique. De cette façon, on entendra moins qu’une femme enceinte est décédée soit d’hypertension, soit de paludisme, et bien d’autres« , a-t-il conclu.

Malgré la file d’attente, les femmes n’ont pas caché leur satisfaction pour cette aubaine, surtout pour celles qui sont arrivées avec des complications telles que des saignements.

Nancy Tali Ibinda/ANM/FE