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Présidentielle 2023/Candidature unique de l’opposition : Ndong Sima prône la transparence

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Le candidat Raymond Ndong Sima face aux Oyémois.

Oyem, 07 Août 2023 (AGP) – Le candidat à l’élection présidentielle du 26 août prochain et membre de la plate-forme politique Alternance 2023 a indiqué, le 06 août écoulé à Oyem, qu’il se retirerait de cette alliance si les modalités de désignation du candidat consensuel ne se font pas dans la transparence.

«Nous sommes toujours en concertation et nous nous retrouvons chaque semaine pour faire le point au tour des modalités devant nous conduire au choix du candidat consensuel de notre plate-forme politique, je tiens toutefois à vous informer que si le choix dudit candidat ne se fait pas sur une base équitable pour tous les prétendants que nous sommes, je sortirais du groupe et je continuerais à battre ma campagne électorale seul», a déclaré l’ancien Premier ministre, au cours des échanges qu’il a eu avec les populations d’Oyem, venues assez nombreuses l’écouter, samedi dernier.

L’homme politique a néanmoins tenu à préciser qu’il espérait qu’un tel scénario ne se présenterait pas. Revenant sur l’action de contestation menée par les membres de la plate-forme Alternance 2023 devant le Sénat, Raymond Ndong Sima justifie celle-ci par, selon lui, le changement unilatéral des règles démocratiques par le pouvoir.

«Nous sommes allés au Sénat car il n’est pas normal que le pouvoir déclenche la modification, puis le vote d’une loi de façon expresse, en deux ou trois jours, et ce alors que le dépôt des candidatures est en cours. La conséquence c’est que nous avons des candidats qui sont régis par le loi 15/96 initiale avec le système de l’enveloppe accolée et d’autres candidats par la loi 15/96 modifiée qui annule l’enveloppe accolée. Où avez-vous vu cela?», s’indigne M. Ndong Sima qui est revenu sur le bilan du président de la République Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession.

Pour lui, l’échec de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) vient de ce que certains collaborateurs du chef de l’Etat l’ont induit en erreur, en lui demandant de présider le Conseil d’administration de l’AGNTI.

«Ces personnes savaient bien que le chef de l’Etat n’aurait jamais le temps de convoquer les conseils d’administration de l’ANGTI et suivre ainsi la gestion de cette agence. Aucun chef d’Etat au monde ne préside un conseil d’administration», assène l’ancien député du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) passé à l’opposition.

Au sujet du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), Raymond Ndong Sima assure que celui souffrait, depuis le départ, d’un défaut de départ, car il n’était pas chiffré. «Il n’y avait aucune indication du coût estimatif de la mise en œuvre du PSGE», a-t-il dit.

Interrogé sur sa présence à la cérémonie d’investiture du chef de l’Etat au terme de l’élection présidentielle de 2016, l’homme a dit qu’il était mû par un souci d’apaisement, après les violences post-électorales ayant émaillé ce scrutin.

EMM/ANM/FSS

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