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Football/National-Foot: et si l’option privatisation était explorée ?

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Libreville, 17 juillet 2023 (AGP) – A l’arrêt depuis plusieurs mois déjà et à la reprise incertaine du fait de la période électorale, le National-Foot 1 et 2 n’a plus jamais connu de saison stable depuis bientôt dix ans. Une situation inquiétante, et qui davantage interroge sur la capacité des différents acteurs impliqués dans son déroulement, à mettre en place une compétition à la hauteur des attentes des athlètes et du public gabonais. N’est-il pas temps de recourir à une expertise extérieure, afin de sortir ce championnat de sa léthargie actuelle ?

Le Gabon n’a plus connu de saison régulière voilà près de dix ans déjà. Et si le sempiternel problème des arriérés des salaires ou la subvention versée par l’Etat a toujours été présenté comme étant la principale cause, il faut dire qu’aujourd’hui le problème semble plus profond que ça.

On ne le dira jamais assez, la chaîne organisationnelle du football national a besoin d’ordre. Si vrai que entre ce qui s’apparente à une fuite de responsabilité de la part de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), et la cupidité souvent dénoncée de certains responsables des clubs, sans compter le trop d’ingérence politique, on a du mal désormais à dégager les responsabilités de l’échec de cette compétition. Les différentes parties se jetant, à chaque fois, la faute.

Cependant, le moins que l’on puisse admettre est que l’argent a été injecté, mais malheureusement, rien n’a suivi en termes de résultats. Il est peut-être temps de se mettre à l’évidence au niveau de la Fégafoot, via la Ligue nationale de football (Linaf) et au ministère des sports, qu’aucune de ces entités n’a été capable de sauver le football national. Et, aussi invraisemblable que l’idée puisse paraître, l’heure est peut-être venue d’envisager l’option d’une privatisation du National-Foot, en recourant à une expertise extérieure. Comme c’est visiblement déjà le cas du cyclisme ou l’athlétisme, avec la Tropicale Amissa Bongo et les différentes courses (10 KM Masuku et Port-Gentil et Marathon de Libreville). Des compétitions organisées par une expertise extérieure et dont le Gabon tire profit en termes d’image et les athlètes en termes de compétitivité. Toute chose qui pourrait sortir le championnat national de ses sentiers battus, en lui définissant un véritable modèle économique autre que la seule subvention de l’Etat, et aussi en définissant les conditions de participation non complaisantes des clubs (budget, documents administratifs, etc.).

Ainsi, les choses seraient peut-être plus sérieuses, en ce sens que les acteurs, à savoir les clubs sauraient d’avance les enjeux de la compétition. Ce qui, d’autre part, motiverait également les potentiels investisseurs ou partenaires des équipes participantes.

WM/FE/FSS

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