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FRANCEVILLE, le 10 juillet (AGP)- Du 25 juin au 08 juillet 2023, s’est déroulée l’édition 2023 de l’Ecole de terrain tropicale (ECOTROP)-FORÊT, dans la province de l’Ogooué-Lolo, notamment dans le département de Mulundu, où plusieurs apprenants et encadreurs ont pris part aux différentes activités de recherche menées dans cette localité.
Ce sont au total huit étudiants (du Gabon et d’ailleurs) et deux encadreurs de l’USTM qui ont pris part à l’ECOTROP 2023, dans le département de Malundu, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Durant environ douze jours, les participants ont été initiés à la recherche par des spécialistes provenant d’institutions universitaires de recherche de divers pays.
Il faut dire que l’ECOTROP-Forêt est un dispositif original de formation pour les étudiants africains et occidentaux qui se tient chaque année en Afrique centrale (Cameroun et Gabon) depuis 2011. Il a pour objectif principale de faire acquérir aux apprenants des connaissances et compétences diverses dans l’étude, la gestion et la conservation de la biodiversité, la géologie, la géographie, l’archéologie, les sciences humaines sociales.
Selon le Dr Mokea-Niaty Aurelien, enseignant-chercheur à l’USTM, et chef de délégation de l’ECOTROP-Forêt 2023, sa troupe était composée de 8 apprenants repartis dans cinq ateliers (archéologie, ethnobotanique, chasse durable, cartographie participative et pédologie science). Ils se sont focalisés sur ce site forêt pour la biodiversité dont regorge l’Ogooué-Lolo en général, particulièrement le département de Mulundu.
« Après des jours d’immersion dans chaque atelier, les étudiants ont présenté leurs restitutions. En archéologie, ils ont travaillé au niveau des sites anciens, particulièrement des grottes où plusieurs éléments de plus de 6000 ans ont été retrouvés. Pour la chasse durable, il était question de présenter le programme CIRAD, qui traite de la préservation de la biodiversité, notamment au niveau de notre faune. Pour l’ethnobotanique, il a été question de s’imprégner des connaissances en termes de plante et leurs usages, soit alimentaire ou médicinale. L’atelier pédologie science a examiné l’état des sols dans les villages, en faisant une caractérisation des types de sol et l’impact de ces types de sol sur la végétation et la culture. Mais aussi, la carte participative, basée sur un retraçage de l’histoire des occupations des terres par les ancêtres », a-t-il expliqué.
Pour le vice-recteur de l’USTM, l’établissement est partenaire d’ECOTROP depuis la première édition qui a lieu à la Lopé en 2011. Actuellement, l’USTM est signataire du consortium avec 14 institutions partenaires.
« L’implication de l’USTM dans ECOTROP, c’est la fourniture des apprenants et souvent des encadreurs. L’école de terrain, c’est d’amener les étudiants sur le terrain, les initier à la recherche avec plusieurs chercheurs de disciplines différentes. Aussi, lors d’une mission ECOTROP, il y’a trois phases : la phase prologue, où étudiant et encadreur définissent la question de recherche, puis vont sur le terrain et après 10 jours de terrain, ils ont quelques jours pour les analyser et pour faire une présentation grand public« , a-t-il précisé.
Hormis l’USTM, d’autres institutions ont pris part à l’ECOTROP-Forêt 2023. L’on citera, au niveau national, l’Agence national des parcs nationaux (ANPN) et l’Université Omar Bongo; et au niveau international, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Muséum national d’histoire naturel (MNHN), le Programme de gestion de la chasse (SWM-CIRAD) et la fondation Fyssen.
ZSO/ANM/FE
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