Lambaréné (Moyen-Ogooué), 1er juillet 2023 (AGP) – Olam Palm Gabon, en collaboration avec la Direction générale de la Protection de la veuve et de l’orphelin (DGPVO), a animé, ce samedi 1er juillet à Makouké, dans la province du Moyen-Ogooué, une sensibilisation sur les droits successoraux du conjoint survivant et de l’orphelin.
Sollicité par Olam Palm Gabon, la Direction générale de la Protection de la veuve et de l’orphelin (DGPVO), a animé des rencontres d’échanges sur la question de la veuve et de l’orphelin, dans le cadre de la Journée nationale dédiée à cette cause.
Il s’est agi de parler tout simplement des droits successoraux du conjoint survivant et de l’orphelin, sans oublier la procédure ou la démarche à suivre.’
S’adressant à son auditoire, le responsable du service d’écoute à la DGPVO, Dieudonné Bekale, leur a exhorté de s’imprègner véritablement des droits du conjoint survivant et de l’orphelin.
Car, a-t-il souligné, c’est la méconnaissance de ces droits qui fait en sorte que plusieurs de conjoints survivants et orphelins soient dans la spoliation.
Pour lui, il y a bel et bien un cadre juridique institué par la République gabonaise. « De 1972 à 1989, nous étions dans la dévolution familiale. Autrement dit, le conseil familial. Mais avec la révolution 002/2015 du 25 juin 2015, on a institué le conseil successoral. Lequel conseil présente plusieurs lois à l’occurrence la loi 647, qui entame tout de suite l’ouverture de la succession. On a plus besoin de faire autres choses. La loi 683, quant à elle, parle du conseil successoral de tous les héritiers légaux qui doivent y participer et la 700, montre ainsi le rôle du mandataire successoral », a expliqué Dieudonné Bekale.
Les populations des villages impactés par les activités d’Olam Palm Gabon se sont dites satisfaites de cette marque de considération dont a fait montre l’opérateur économique local.
« Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative salvatrice. Au regard de ce qui précède, nous, populations du district de Makouké, conjoints survivants et orphelins, remercions de tout cœur les initiateurs pour avoir pensé à nous éclairer sur cette question cruciale« , a déclaré Adèle Otsaghe, une veuve.
« Il n’est plus question que mes enfants subissent le même sort que moi. Pour ce faire, je vais leur dire de ne pas se contenter de vivre sous le toit d’un homme sans penser au mariage civil » a-t-elle martelé.
Cet engagement de la multinationale singapourienne contre la spoliation, rentre dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).
NT/TLAM/ANM/HUN
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