Cet accord d’une durée de 20 ans, signé entre le ministre gabonais en charge de l’environnement, le Pr. Lee White et le représentant du Groupe Arise, Igor Simard, vise à solutionner la conservation durable et la restauration des mangroves tout en renforçant la politique de préservation de la biodiversité du Gabon et son positionnement en tant que pionnier de la conservation, indique un communiqué du ministère des Eaux et Forêts datant de mai 2023.
A travers celle-ci, les deux parties s’engagent à compenser les pertes de mangroves occasionnées par les projets d’infrastructures routières, industrielles et portières, et à protéger cet écosystème sensible pour mieux lutter contre les changements climatiques.
En effet, l’accroissement de la résilience côtière et le stockage de carbone, la protection contre les inondations, la participation à la sécurité alimentaire, ainsi que la réduction des risques de catastrophes naturelles liées aux impacts des changements climatiques sont autant de services rendus par les mangroves.
Cependant, leur existence est fragilisée par l’urbanisation anarchique qui amène les populations à s’y installer. Ce mouvement de population entraîne des conséquences environnementales et les mangroves sont soumises à plusieurs pressions, notamment: le déboisement, les constructions, les macro- déchets et déversements des eaux usées. La disparition des forêts de mangroves pourrait affecter de manière significative les modes d’érosion, les cycles des éléments nutritifs dans les zones côtières et l’habitat de certaines espèces.
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