Libreville, le 5 juin 2023 (AGP)-Le Gabon célèbre du lundi 5 au samedi 10 juin à Libreville, la Journée mondiale de l’environnement, conjointement avec la semaine nationale de l’environnement sous le thème «solutions à la pollution plastique».
La semaine nationale de l’environnement, commémorée concomitamment avec la Journée mondiale dédiée à cet effet, a débuté ce lundi 5 juin dans la capitale gabonais, par la conférence sur «le recyclage des déchets, défis et perspectives». Occasion pour le ministre des Eaux et Forêts, en charge de l’Environnement, Pr. Lee White, de situer l’enjeu de cette célébration.
«Cette semaine entière dédiée à la cause environnementale, afin de présenter les efforts engagés, les initiatives de chacun d’entre nous, car l’environnement c’est d’abord l’affaire de tous. Cette édition est également spéciale, car elle s’inscrit dans le cadre de l’année de la Jeunesse au sein des pays membres du Commonwealth », a déclaré le ministre des Eaux et forêts.
Cette thématique illustre, selon lui, la nécessité d’agir tous ensemble lorsqu’il s’agit de préserver l’environnement y compris dès le plus jeune âge. «Trouver des Solutions à la pollution plastique, est un objectif pour lequel chacun peut individuellement apporter une solution », a-t-il souligné.
La pollution constitue aux côtés des changements climatiques et de la perte de la biodiversité, l’une des trois plus grandes crises environnementales du siècle.
Au titre de ces pollutions, organique (bactéries, déchets végétaux, gaz…) ou chimique (pesticides, détergents, métaux lourds…), celle par les plastiques constitue un défi croissant majeur et planétaire.
Chaque année, à travers la planète, sont produits près de 500 millions de tonnes de plastiques dont 353 millions finissent annuellement dans nos déchets.
La durée de vie des plastiques dans l’environnement représente plusieurs centaines d’années et d’importants risques pour la biodiversité et la chaîne alimentaire. Ils polluent massivement lors qu’on sait qu’à peine 9% des plastiques sont recyclés à travers le monde et le Gabon n’échappe pas à ce phénomène.
ERAM/HUN
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