LIBREVILLE, 1er juin (AGP)-Lors d’une interview accordée au journal Jeune Afrique, paru ce jeudi 1er juin 2023, le président de la République Ali Bongo Ondimba est revenu sur son état de santé, 5 ans après avoir été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC).
« Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées. Posez la question aux présidents Joe Biden, Xi Jinping ou Emmanuel Macron, ils vous le confirmeront« , a déclaré le chef de l’État au journal Jeune Afrique.
En octobre 2018, le président de la République Ali Bongo Ondimba avait été victime d’un Accident vasculaire cérébral, à Riyad en Arabie Saoudite. Après avoir reçu des soins adéquats, sa santé s’est considérablement améliorée. S’il est vrai que sa mobilité physique est quelque peu réduite, comme il l’a lui-même reconnu, son désir de faire du Gabon un Eldorado demeure constant.
À quelques mois de la présidentielle, ses adversaires de l’opposition tiennent des discours nauséabonds sur son état de santé. Des propos qui, selon Ali Bongo Ondimba, sont une preuve de faiblesse de leurs auteurs. « En 2016, mes adversaires politiques m’attaquaient sur ma nationalité prétendument douteuse. Ce qui était proprement ubuesque. Aujourd’hui, ils m’attaquent sur ma santé, c’est tout aussi grotesque. Ce débat révèle en réalité la faiblesse, je dirais même le désarroi de l’opposition, qui n’a pas grand-chose à dire aux Gabonais et qui parle des sujets très éloignés de leurs préoccupations quotidiennes« , a relevé le chef de l’État.
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort« , a ajouté le président Ali Bongo Ondimba, empruntant cette citation du philosophe Nietzsche. Comme pour dire qu’il a surmonté cette épreuve, et que celle-ci l’a renforcé intérieurement.
« J’entretiens aujourd’hui un rapport au temps différent. Sur terre, nous ne sommes que de passage, et ce passage peut être écourté. Il faut donc tout faire, quand vous en avez la possibilité, pour accomplir au mieux et au plus vite votre mission. J’ai aussi un sens plus aigu des priorités. Je me concentre sur l’essentiel et je laisse le reste de côté. De même, j’éprouve le sentiment renforcé qu’une vie ne vaut vraiment la peine d’être vécue que si elle est au service des autres. De son pays, de ses compatriotes, de sa famille », a conclu Ali Bongo Ondimba.
LNM/CBO
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