Libreville, 25 mai 2023 (AGP) – À la veille du début officiel de la visite d’État du président Félix Tshisékédi en Chine, les autorités congolaises attendent de refonder le partenariat avec Pékin, mis à mal par le contrat gigantesque surnommé «mines contre infrastructures» signé en 2008.
Signé sous la présidence de Joseph Kabila, le contrat entre Kinshasa et Pékin prévoyait plus de 6 milliards de dollars d’investissements chinois en échange d’accès aux mines de cobalt et de cuivre. Quinze ans après, les résultats attendus n’ont pas été au rendez-vous. Les autorités congolaises veulent donc renégocier.
D’après un document consulté par RFI et à la suite des révélations de Jeune Afrique et Reuters, la délégation congolaise à Pékin veut rééquilibrer les actions de la Sicomines (Sino-congolaises des mines), cette coentreprise montée avec la société publique congolaise Gécamines et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC).
Kinshasa veut passer de 32% de parts détenues actuellement par la Gécamines à 60% plus 10% «non diluables» de parts pour l’État congolais, soit 70% pour la partie congolaise. La part du GEC passerait minoritaire.
LNL (source RFI)
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