Société & Culture

Une projection pour commémorer l’esclavage

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Libreville, 20 mai 2023 (AGP) – La projection du film  »Route de l’esclavage, une vision globale », ce samedi 20 mai à Libreville, par l’Association des caribéens du Gabon (ACG), en collaboration avec le Centre d’études et de recherche afro-libero-americains, vise à montrer que l’abolition a été obtenue au prix de nombreuses luttes qui se poursuivent à travers leurs descendants.

À l’occasion de la commémoration de la traite, de l’esclavage et de leurs abolition, l’association des caribéens du Gabon (ACG), a organisé à  la salle de conference du Musée national des Arts, Rites et Traditions du Gabon, une projection du film « Route de l’esclavage, une vision globale » et la conference de « YANGA » bantou esclavagisé au Mexique et son combat pour la liberte, animé par le Pr Nicolas Ngou Mve.

« Ce film vise à montrer que l’abolition de l’esclavage n’était pas un cadeau. Les africains qui ont été déportés pour les Amériques, ont constamment lutté pour leur liberté. Une lutte qui a commencé en Afrique entre les alliés Européens et les résistants à l’invasion européenne sur ledit continent », a expliqué le Pr. Nicolas Ngou Mve, ancien président du Centre d’études et de recherches Afro-libero-americains de l’Université Omar Bongo Ondimba.

En poursuivant son propos, le Pr. Ngou a indiqué que ces combats se poursuivent à l’heure actuelle du fait des inégalités entre les descendants des deux camps.

En effet, les afro américain luttent pour leurs droits, pour la préservation des territoires conquis par leurs ancêtres.

L’assistance attentive à l’histoire de l’esclavage.

Le président de l’association Caribéenne pour le Gabon, dira que l’objectif de la commémoration de cet événement, est non seulement de commémorer la mémoire de nos ancêtres, mais de faire en sorte surtout que cette histoire ne se répète.  »Nous ne voulons pas que l’histoire oublie, à de nombreuses reprises l’histoire a prouvé qu’elle se répète, à l’exemple du phénomène de la traite des noirs ayant défrayé la chronique ces dernières années en Libye. Nous nous devons être vigilants pour que de telles choses n’arrivent plus », a-t-il souhaité.

Pour les organisateurs, ces moments de commémoration sont également l’occasion pour les africains de guérir de leurs blessures.  »Nous souhaitons la guérison, le relèvement de notre Continent. Cela passe par la connaissance de l’histoire, l’acceptation de l’histoire, ainsi que le dépassement de cette même histoire, d’où notre rencontre de ce jour « , a-t-il conclu.

ERAM/CBO/FSS 

Chancelle BIKET ONANGA

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