Makouké : la BEAC dévoile les méthodes d’identification des faux billets de banque

Lambaréné, 17 Mai 2023 (AGP) – Une délégation de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), constituée essentiellement de trois membres, a sensibilisé, le mardi 16 mai écoulé à Makouké, le chef-lieu du district de Makouké, dans la province du Moyen-Ogooué (Centre), les autorités locales et les opérateurs économiques sur «Comment reconnaître un bon billet de banque d’un faux».

La délégation était composée de Saturnin Nembe, directeur national adjoint de la BEAC du Gabon, Léandre Essouna Letsina et Constance Anguilet, tous deux agents de la BEAC.  A Makouké, c’est dans le bureau du sous-préfet, Élie Bignoumba Maganga, en présence des opérateurs économiques, que la cérémonie s’est déroulée.

Il était question pour le DGA de la BEAC et ses agents, d’exposer sur les méthodes permettant de distinguer  »le bon du mauvais billet de la banque » déjà dans le circuit. En effet, le trio d’experts de la BEAC s’est appuyé sur un trio de verbes du 1er groupe, notamment : toucher, regarder et incliner pour mieux faire passer son message.

Pour être plus explicite, les experts ont indiqué que tout est mis en place, pour que même les personnes vivants avec un handicap visuel soient à mesure de faire la différence entre le bon et le faux billet. Ces derniers ont expliqué qu’il suffit de toucher sur la partie du billet où sont écrits, en chiffres, les montants (500f, 1000f, 2000f, 5000f ou 10000f).

À cela s’ajoute la partie de l’immeuble et bien évidemment celle du bas du billet, où il y a des bandes selon également le billet. Une bande pour le billet de 500f, deux bandes pour celui de 1000f, trois bandes pour le billet de 2000f, quatre bandes pour celui de 5000f et le billet de 10000f, quant à lui, a cinq bandes. Au toucher, toutes ces parties, susmentionnées, ont la même sensation, contrairement aux faux billets.

En ce qui concerne le regard, on aperçoit les chiffres, accompagnés de ce que les opérateurs ont qualifié des antilopes, et les signes incomplets que l’on ne peut compléter qu’en regardant dans le sens de la lumière. Autre détail important, dans cet axe, est la présence des écrits en français, en anglais et en espagnol. Sans oublier le numéro de la série qui est d’ailleurs unique pour chaque billet.

Pour ce qui est de l’inclinaison du billet, cela consiste à entrevoir des couleurs au fur et à mesure. Autant d’informations pour permettre, aux uns et aux autres, de ne plus être naïfs devant les véreux de la contrefaçon.

Pour Saturnin Nembe, il revient, désormais, à tout un chacun de pouvoir être vigilant. ‘’Soyez vigilants, car le plus souvent, ces personnes malhonnêtes se présentent devant vous les commerçants. Avec un gros billet en échange d’un petit article. Parce qu’elles veulent, simplement, introduire le faux billet dans le circuit. Prenez la peine de faire le tri, qui n’est autre que toucher, regarder et incliner ‘’, a-t-il insisté.

Au sortir de ces échanges, M. Isaac, opérateur économique, installé à Makouké, s’est dit satisfait de la qualité du message. ‘’Personnellement je sors plus que satisfait. D’autant que désormais je sais comment reconnaître un faux du vrai billet‘’, a-t-il déclaré, en remerciant les experts de la BEAC pour ce brillant exposé.

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