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Libreville, 16 Mai 2023 (AGP) – Le ministre gabonais de la Culture et des arts, Max-Samuel Oboumadjogo, a effectué une mission d′une semaine à Dakar au Sénégal, dans le cadre de la recherche des solutions à la problématique des droits d’auteur, des droits voisins et de la copie privée, un séjour essentiellement axé sur la finalisation du dossier y relatif, avant son introduction prochaine dans le circuit législatif.
Un an jour pour jour après avoir effectué au Sénégal une première mission de prospection sur le dossier relatif aux droits d’auteur, droits voisins et à la copie privée, Max Samuel Oboumadjogo s′est rendu du 7 au 13 mai 2023 dans le même pays, sur les hautes instructions du Premier ministre gabonais, en vue de la finalisation de ce chantier, dont la prise en main par le Gouvernement suscite beaucoup d′espoir au sein de la communauté artistique.
Au moment où le Sénégal vient d′enregistrer une majoration substantielle des droits perçus par les auteurs, producteurs et éditeurs associés à la Société Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (SODAV), le ministre gabonais de la Culture et des arts est résolument engagé à mettre en œuvre la volonté du président de la République, de valoriser et d′autonomiser les acteurs culturels gabonais, par la reconnaissance juridique de leur travail et du fruit de leurs créations.
Consécutive à un diagnostic ayant mis en lumière plusieurs facteurs qui empêchent une gestion efficiente des droits d’auteur et droits voisins en République Gabonaise, cette mission vient non seulement consolider les reformes législatives en cours au ministère de la Culture et des arts, mais également créer un cadre propice en vue d’une implémentation optimale des textes de loi à venir, en matière des droits d’auteurs au Gabon.
Rappelons que le choix du Sénégal, comme partenaire privilégié dans cette coopération agissante, n′est pas fortuit. En effet, ce pays fait office de modèle en Afrique francophone en matière de gestion collective. C′est pourquoi dans son approche, le membre du gouvernement gabonais a tenu à rappeler qu’il n’est pas question de réinventer la roue, mais de regarder ce qui se fait bien ailleurs et le contextualiser en tenant compte de «nos» réalités endogènes.
«Le Sénégal est en avance sur certains points relatifs aux droits d’auteur. C’est à ce titre que nous collaborons de façon dynamique avec la SODAV pour parfaire notre copie ». Car, La photocopie dans l’inégalité tue un marché. Cela prive les auteurs de jouir de leurs droits. C’est ce phénomène qu’il faut savoir endiguer. On y travaille. Nos différents pays y réfléchissent. Il faut maintenir une sorte d’équilibre entre le fait d’encourager des emplois qui se créent de façon mécanique et automatique, mais aussi régulariser pour ne pas maintenir l’informel. Avant de constituer des emplois, il faut restituer les droits« , a-t-il rajouté devant la presse sénégalaise à l′occasion du séminaire sur le cadre juridique de la reproduction par reprographie, organisé les 11 et 12 mai par la SODAV, et auquel il a pris part en compagnie de son homologue sénégalais.
FSS (Sur les notes du ministère de la Culture)
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