Libreville, 14 mai 2023 (AGP) – Les modalités et enjeux des élections présidentielle, législative et locale prévues cette année, ont constitué le thème d’une conférence organisée, samedi 13 mai à la chambre de commerce de Libreville, par un mouvement associatif dénommé Team 123 E
Cette conférence qui était le début des activités de cette structure associative, a été animée par Flavien Enongoue, Enseignant à l’Université Omar Bongo et Maître-assistant en philosophie politique.
S’exprimant sur les modalités du vote, le conférencier les a déclinées en trois étapes. D’abord la phase dite préélectorale qui concerne le ministère de l’Intérieur. Elle est essentiellement réservée à la préparation de la liste électorale et sa mise à jour, à distribution des cartes d’électeurs et à la commande et au convoyage du matériel électoral, à la détermination des centres de vote, l’établissement des campagnes civiques, et à la transmission de la liste électorale au Centre gabonais des élections (CGE), organe chargé d’organiser les élections.
Ensuite, la deuxième phase dite électorale. Elle consiste à convoquer le collège électoral par le Centre gabonais des élections (CGE) qui organise le scrutin. Puis, la phase du contentieux qui est du domaine de la Cour constitutionnelle et du Conseil d’Etat.
S’agissant des enjeux, Flavien Enongoue les a scindés en deux. Les enjeux civiques et du pouvoir.
«La deuxième partie de ma communication a porté sur les enjeux. Il y a les enjeux civiques. C’est-à-dire, faire en sorte que le maximum des gabonais en âge de voter, puissent le faire, par un travail de pédagogie, vu que le vote est libre aussi bien de l’Administration, mais également des partis politiques et les organisations de la société civile», a-t-il dit.
«Pour l’enjeu de pouvoir, il faut dire qu’une élection est là pour arbitrer les prétentions, et le rôle de l’élection est de pouvoir déterminer celui qui a la légitimité sur la base du suffrage le plus important. Pour cela, j’ai essayé de montrer pour ce qui de l’élection présidentielle, sur quelle base on peut estimer tel candidat a plus de chance d’être élu que d’autres. C’est ce que j’ai appelé, à la suite d’autres universitaires, l’équation de la présidentiabilité qui suppose avoir la notoriété, le soutien d’un grand parti politique, la popularité dans l’opinion, et le statut d’homme d’Etat. Quand on réunit toutes ces variables, on a plus de chance d’être élu. Mais il reste que ce sont les électeurs qui décident le jour du vote, quels que soient les calculs que les hommes de sciences peuvent faire», a-t-il dit.
Mais avant, le début de la conférence dont le modérateur, l’enseignant chercheur à l’Ecole normale supérieure (ENS), Patrick Ndong, un mot de bienvenue a été lu par le président de l’association Jonas Embouaboyi.
Ce dernier qui a présenté le bureau directoire, a également fait la genèse de la structure qu’il dirige. Indiquant que celle-ci est née l’année dernière et qu’elle réunit tous les cadres des quartiers Mbolo 1, Mbolo 2 et Mbolo 3 du premier arrondissement de la Makokou.
SN/FSS
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