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Libreville, 9 mai 2023 (AGP) – La révision de la liste électorale dans la perspective des élections générales de cette année a bel et bien débuté ce mardi 9 mai dans le Grand Libreville, a constaté l’AGP.
« Ça se passe bien depuis le matin. Il n’y a pas encore beaucoup d’affluence, mais il n’ y a pas trop de problèmes en ce qui concerne la mairie d’Owendo« , a confirmé le superviseur du centre d’enrôlement de la mairie d’Owendo, Simplice Dhambert.
Ce dernier a rappelé les pièces à fournir qui sont la carte nationale d’identité (CNI), le passeport ou l’acte de naissance légalisé. Non sans rassurer que tout a été mis en place au niveau organisationnel pour le succès de l’opération.
« Il y a une bonne organisation qui a été mise en place. Lorsque vous arrivez, un agent enrôleur vous reçoit et vérifie l’authenticité de votre pièce d’identité. Si elle a un souci, il vous renvoie compléter les pièces manquantes. Mais au cas contraire, l’agent vous enrôle tout de suite« , a-t-il dit.
Même son de cloche à la mairie du 5eme arrondissement de Libreville, où les habitants ont déferlé depuis ce mardi matin, qui pour se faire enrôler, qui pour vérifier l’existence du nom sur le fichier électoral.
Sur les sites retenus pour l’enrôlement, l’opération s’est globalement bien déroulée, hormis à la mairie de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, où les candidats se sont quelque peu bousculés devant les agents de police commis à la sécurisation du centre.
L’opération a également été marquée par quelques incompréhensions, comme celle vécue par Valain Essono Mba. « Je suis arrivé vers midi. Mais j’ai constaté que les agents enrôleurs refusaient de recevoir les personnes qui ont les récépissés. C’est dommage. Je suis venu vérifier si mon nom était sur la liste« , a-t-il déploré.
« Auparavant, on votait avec le récépissé. Mais en arrivant aujourd’hui, on nous fait comprendre qu’on ne peut plus se faire enrôler avec les récépissés. On doit repartir dans les maisons chercher les cartes d’identités. Comment faire pour ceux qui ont été victimes d’incendies ? », s’est interrogée pour sa part Mireille, en colère, et rencontrée sur une chaise à l’entrée de la mairie de Nzeng-Ayong.
Face à cette situation, le superviseur du centre d’enrôlement, Mbadinga Mbadinga, a promis se référer à son supérieur hiérarchique, pour avoir « d’autres orientations ou pas » sur ces cas particuliers.
Mais en définitive, l’engouement et l’affluence ont été au rendez-vous dans plusieurs centres d’enrôlement du Grand Libreville, tandis que d’autres ont démarré timidement.
WAN/SN/FE
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