Libreville, 03 mai (AGP) – Le Mali et le Burkina Faso tirent la sonnette d’alarme des autorités de ces deux pays et la communauté internationale sur la nécessité d’éviter des pressions et menaces sur les journalistes nationaux et étrangers, ce, sur leurs territoires respectifs dont l’objectif principal est celui d’informer l’opinion nationale et internationale, à l’occasion ce 3 mai de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Les pressions et les menaces de mort s’exercent tous les jours sur des journalistes nationaux et étrangers dans ces deux pays. Les journalistes s’en inquiètent.
«Les mesures prises par les autorités du Burkina Faso, surtout ces derniers mois, sont de nature à remettre en cause le droit fondamental des citoyens à être informés», écrivent-ils dans un texte collectif. «La liberté commence là où finit l’ignorance», ajoutent-ils, en rappelant les arrestations et les emprisonnements de journalistes et de leaders d’opinion intervenus récemment au Mali.
Pour cela, ils appellent à cet effet les deux gouvernements de transition à respecter les engagements internationaux de leurs pays dans le domaine de la liberté d’expression, en particulier la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
AL/LNL /FSS (source RFI)
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