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Lambaréné/L’assassin du petit Christ serait un malade mental

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Lambaréné, le 2 mai (AGP)-L’assassin présumé de Christ Mboundou Mbadinga, enfant de 7 ans tué dans la nuit du dimanche 30 avril à Lambaréné, à l’aide d’une barre de fer, serait un malade mental. Ce dernier s’appelle Brice Ngounga Kando, Gabonais de 25 ans et sans emploi, domicilié au quartier Petit Paris, dans le 2e arrondissement de la commune de Lambaréné.

C’est le père géniteur du mis en cause, Judicaël Ivemba, qui a donné ces précisions sur l’état mental de son fils. Car l’intéressé est resté sans mot dire depuis sa garde à vue qui dure depuis 24h. « Mon fils souffre de troubles mentaux », a déclaré son père à la police judiciaire (PJ).

Selon les dires de Judicaël Ivemba, son fils, du fait de cet état, représente un danger public. « Avant de commettre son meurtre, il avait déjà, quatre jours auparavant, agressé un villageois à l’aide d’une machette dans un village, plus précisément à 14 km de Fougamou« , a-t-il confié.

Rappelons que l’assassin du jeune Christ s’est servi d’un arrache-clou, qui est désormais une pièce à conviction, pour défaire la tête de sa victime. C’est avec cet outil qu’il a assommé quatre violents coups sur le crâne de l’enfant, avant de prendre la poudre d’escampette. Sauf que sa cavale a été de très courte durée. Il a été rattrapé par les riverains, qui sont passés a deux doigts de lui faire subir une justice populaire.

Heureusement pour lui, un officier de la police judiciaire est intervenu promptement à sa faveur.

Cette situation devrait à nouveau interpeller les autorités compétentes quant à la présence massive des malades mentaux dans la ville du Grand Blanc, et même dans tout le pays, sans aucun suivi, et sans que cela n’émeuve plus personne. Voici qu’un jeune compatriote vient d’en payer le prix.

Vivement que les autorités compétentes prennent leurs responsabilités, en ouvrant, dans un premier temps, des structures de prise en charge des maladies mentales dans les capitales provinciales, et en renforçant l’unique centre de Libreville. Ceci, pour ne plus enregistrer de tels drames.  Si tant est que les praticiens confirment l’état mental défaillant du présumé assassin. 

NT/TLAM /ANM/FE

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