Libreville, 2 mai 2023 (AGP)- Le cessez-le-feu après l’accord de paix signé à Pretoria (Afrique du Sud), sous l’égide de l’Union africaine (UA), a permis un « arrêt quasi-total de la violence au Tigré« , affirme un chercheur qui a requis l’anonymat, interrogé par l’AFP.
Cet arrêt a été une occasion de faire acheminer des dizaines de tonnes d’aide alimentaire et médicale à nouveau au Tigré, après des mois de blocus dans la province. Mais, il reste encore beaucoup à faire sur le plan humanitaire, dans une région où les maux de malnutrition, des cas de violences sexuelles s’enchaînent, après la destruction totale de tous les centres de santé.
Une légère amélioration s’observe avec le raccordement au réseau électrique et téléphonique dans les principales agglomérations du Tigré. De ce fait, on note toujours une avancée à l’actif de l’accord de paix. Un nouveau gouvernement civil de transition a également pris ses fonctions au Tigré, mais n’a pas été reconnu par le gouvernement fédéral.
« Les négociations menées entre les deux parties ont abouti à la normalisation des relations, Mekele ayant convaincu Addis-Abeba de reprendre non seulement à verser les salaires des fonctionnaires fédéraux au Tigré, mais également à maintenir le budget régional« , a indiqué le chercheur.
En revanche, sur la question de dépôt, par le TPLF, de ses armes lourdes, en référence à l’accord et, le retrait immédiat des forces érythréennes et Amharas de la province, des zones d’ombre persistent dans certaines parties du Tigré.
AL/LNL/FE ( source RFI)
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