Libreville, 1er mai 2023 (AGP) – La cérémonie officielle de la 137e édition de la fête du travail a eu lieu ce lundi 1er mai 2023, à Arambo, sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nze, sous le thème : «Le dialogue social permanent : une garantie pour un travail décent et une stabilité économique».
La grande salle d’Arambo, a abrité les festivités de la célébration de la fête internationale du travail édition 2023, en présence de plusieurs présidents d’institutions, des membres du gouvernement, les leaders et représentants des centrales syndicales.
Officialisée depuis le 24 avril 1941 et célébrée le 1er mai de chaque année dans le monde, la «Fête du travail» est une célébration ou journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs dans le monde entier. Aussi, une journée de reconnaissance.
À cet effet, pour lancer l’effectivité de cette journée, de nombreux travailleurs de plusieurs corps de métiers ont été décorés par les membres du gouvernement. Certains ont reçu des médailles de bronze, argent et d’autres en or en signe de reconnaissance pour le travail accompli au sein de leurs administrations et entreprises respectives.
«Satisfaite de cette récompense. Cette médaille témoigne la loyauté envers notre société, mon travail avec abnégation. Je suis honorée de cette distinction», a témoigné Carmela, une récipiendaire salariée à Boloré.
Au nom, des travailleurs du Gabon, le porte-parole des centrales syndicales est revenu, lors de la lecture de son manifeste, sur les conditions de travail qui sont, selon lui, toujours précaires.
«Le 1er mai est aussi l’occasion de célébrer la solidarité de toutes les centrales syndicales, sans omettre les difficultés que connaît la société notamment le naufrage du bateau Esther miracle, éboulement de terrain, etc. Tous ces événements créent la peur au sein de la population. Peur de voyager à cause des mauvaises conditions. Les populations attendent de vous des mesures fortes pour améliorer leur condition de vie», a souligné Jean Claude Bekale, secrétaire générale de la Confédération gabonaise des syndicats libres (Cgsl).
La situation de gestion de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et l’établissement d’une législation du travail ont été les doléances majeures adressées au gouvernement à cette édition de 2023.
Prononçant son discours de circonstance, le Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze, a invité l’ensemble des travailleurs et les centrales syndicales à œuvrer plus pour la consolidation du dialogue social dans notre pays.
«Nous savons que les défis sont nombreux. Vous avez relevé la hausse des prix qui a des conséquences sur le panier de la ménagère, le chômage et bien d’autres maux qui minent la société. Le gouvernement s’atèle à remédier. D’où les assises qui se sont déroulées dernièrement. Je m’engage à soutenir le dialogue social», a indiqué le Premier ministre.
Le membre du gouvernement a également interpellé les employeurs sur ces mots : «vous avez un rôle à jouer pour sécuriser un monde de travail sain. Votre contribution à l’économie nationale est louable, mais certains peinent à s’aligner aux règles en vigueur sur le territoire. Des contrôles inopinés ont démarré et vont se poursuivre au sein des entreprises ceci, pour lutter contre les violences, harcèlement, maltraitances en milieu professionnel», a-t-il averti.
Au terme de son propos, le chef du gouvernement a tout d’abord félicité les récipiendaires, avant de promettre de convoquer, dans les prochains jours, les centrales syndicales pour discuter des solutions d’une sortie de crise.
TYM/CBO/FSS
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