Libreville, 26 avril 2023 (AGP) – A l’approche des échéances électorales que le Gabon abritera cette année, les populations du canton Haute-Bouenguidi, dans la province de l’Ogooué-Lolo (Sud-est), pensent qu’il est grand temps que les filles et fils de cette localité débattent profondément de leur avenir et construisent un idéal commun. Pour ce challenge, plusieurs d’entre eux jettent leur dévolu sur un certain Camille M’bika, un nom qui défraie la chronique, depuis quelques temps, dans cette partie du pays.
Ce nom, Camille M’bika, un homme au profil insaisissable, semble rendre possible une confiance permettant de repenser une vie communautaire où les priorités seraient axées aux actions d’un intérêt partagé.
Né à Moukouagna au milieu des années 60, Camille M’bika fût un élève doué, il termine très tôt sa diplomatie à l’Institut National des Sciences de Gestion. En 1992, il rentre à l’Ecole nationale du Trésor de Paris et en ressort couronné du grade d’inspecteur central du trésor, et intègre la fonction publique en 1993. Alors qu’il n’a que 29 ans, on lui confie la charge de payeur du Gabon en France. Dans la foulée de son départ pour Paris, il va se marier avec son épouse actuelle. A son retour, il demeure comptable assidu, selon la déontologie de la comptabilité publique. Vingt-cinq (25) plus tard, il repart à Paris suite à son admission à l’Ecole Nationale de Finances Publiques pour le principalat; dernier grade de son corps de métiers (Trésor Public).
Entre cette vie de Paris-Libreville très mouvementée, M. M’bika a occupé tour à tour les fonctions de : Trésorier provincial de l’Estuaire (TPE), Directeur général adjoint des Marchés publics, Agent comptable du Conseil National de l’Eau et de l’Electricité (CNEE), Agent comptable de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), Receveur Principal des Impôts (RPI), Agent comptable de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garanties Sociales (CNAMGS) et Inspecteur adjoint des Services du trésor, chargé des postes comptables.
L’homme a également une stature internationale, en plus d’une certification en finance basée sur la performance en action SINA HEALTH. Il a également bénéficié d’un mandat de trois ans comme Administrateur suppléant du Gabon à la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), membre du comité audit. Cette expertise d’auditeur dans la finance publique l’a conduit sur le plan national à faire des audits du FER II ; des évacuations sanitaires et de l’achat et distribution des médicaments via l’Office Pharmaceutique National.
″Homme politique″
Durant toute sa carrière professionnelle, M. M’bika est resté ancré dans la pure tradition de comptable publique. Mais cela ne l’a pas empêché d’être proche des siens en alliant son identité personnelle, vie sociale et professionnelle.
Dès 1987, avec les jeunes étudiants de sa contrée, ils entreprennent de créer l’Association des Ressortissants de Dienga dénommé Club-Léwa, et dotent cette dernière des statuts, assortie d’une reconnaissance administrative. Pendant l’Eté de la même année, ils parvinrent à organiser un tournois de football dénommé coupe ″Nguélé″.
En 2000, alors que l’humanité entame un nouveau millénaire, il est hissé par sa communauté à la tête du Club-Léwa, comme Président et organise ce qui sera appelé ″la soirée du siècle″. Cette soirée, très somptueuse, verra la participation, sans exception, de plusieurs filles et fils du département de la Lombo-Bouenguidi, de Lemengué à Matséghé. Un an plus tard (2001), le même élan de fédérer le conduisit, avec l’Association dont il avait la charge, à organiser dans le Canton Haute-Bouenguidi le plus grand tournois de football de tous les temps, baptisé ″CAM 2001″ (coupe Augustin Massamba) du nom du défunt Chef de Canton.
Est-il connu des populations ?
La sympathie entre ce fils du terroir, «Battiston», -comme on l’appelle- et ses semblables, n’a jamais été interrompue car il a toujours œuvré pour le développement de tous, dans une atmosphère de cohésion. Auteur de la célèbre citation : «l’école doit être le premier métier des jeunes de Dienga», l’homme a toujours tenu à accompagner sa déclaration des faits. C’est ainsi qu’il institua pour les nouveaux bacheliers de chaque année, ″la soirée brochette″, ainsi qu’une enveloppe en guise de trousseaux scolaire. Dans la même dynamique, il s’impliqua fortement dans l’obtention des allocations d’études de plusieurs jeunes sur l’ensemble du département. Les aides à l’insertion socio-professionnelle et à la régularisation de plusieurs situations de retraites et autres n’ont pas été en reste.
Pour tous ces actes, Camille M’bika n’a pas eu les calculs d’un homme politique. Il a simplement eu la posture d’une personnalité publique, assorti de sa crainte de Dieu. Proche de toutes les couches sociales, ces actions ont fortement marqué les classes les plus vulnérables car les témoignages sont nombreux. Ce parcours atypique qui focalise de plus en plus l’attention de nombreux observateurs de la vie publique nationale, semble donner espoir et une visibilité inespérée aux populations du deuxième (2éme) siège de la Lombo-Bouenguidi, lors du choix de leur représentant national aux prochaines échéances électorales.
FSS/FSS
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