Par 
Libreville, 22 avril 2023 (AGP) – Les artistes féminins ont observé la journée nationale de la femme, le vendredi 21 avril écoulé, autour d’un atelier de sensibilisation sur plusieurs thématiques.
La journée de sensibilisation a porté sur les lois du programme Gabon Égalité qui protège et promeut la femme au Gabon. Un sujet animé par la conférencière Sidonie Flore Ouwe, procureur de la République et présidente du salon des femmes.
C’est avec les termes appropriés, faciles à la compréhension de tous, que celle-ci a édifié l’assistance sur les modifications des lois intervenues ces dernières années en faveur des femmes.
«Les femmes ont été édifiées sur les articles de lois qui ont modifié pour réduire les inégalités. La loi 006/2021 portant élimination à l’égard des femmes hisse le Gabon au 1er rang au niveau de l’Afrique et sur le plan international, nous occupons la 25e places. Toutes ces modifications s’inscrivent dans la décennie de la femme gabonaise. Aujourd’hui, la femme gabonaise se sent plutôt fière et les juges sont toute aise de rendre des décisions adaptées aux situations», a expliqué Sidonie Flore Ouwé, présidente du salon des femmes.
Poursuivant son discours, elle a également relevé les droits des victimes, notamment la gratuité de l’information sur les procédures ; droit à l’assistance juridique ; droit à un bilan médical et le droit à l’aide sociale. Tout ces arsenaux sont en faveur des femmes victimes de violences.
Pour sa part, Linda Bongo, directrice des Affaires sociales au ministère de la Justice, a intervenu sur les violences sous toutes formes. Après avoir énuméré les différentes formes, telles que la violence physique, verbale, économique et violence patrimoniale.
La justicière a expliqué que la violence patrimoniale consiste à transformer, soustraire, détruire, à retenir, détourner des projets destinés à couvrir les besoins. Selon elle, prendre l’argent de force de la tontine de sa partenaire rentre également dans cette catégorie et est passible de sanctions.
La troisième intervenante, Eliane Frida Mindoungani, a, par contre, entretenu les femmes artistes sur l’autonomisation. Selon elle, l’autonomisation de la femme permet d’assurer des revenus plus élevés, un meilleur accès aux ressources et un meilleur contrôle de celle-ci, ainsi qu’une sécurité accrue comprenant la protection contre la violence. Un message clair et apprécié par toutes les participantes.
«Les thèmes abordés ce jour me tiennent à cœur parce que je suis une victime qui subit la maltraitance. À ce propos, je me sens sensible. Participer à cette journée me permet de m’informer sur mes droits et me donne la force de me battre» a témoigné l’artiste Reine6.
Pour clore cette journée dédiée à la femme gabonaise, les artistes féminines ont animé un concert en soirée. Un moment de partage et d’émotion était au rendez-vous.
TYM/FSS
Commentaires