Libreville, 5 avril 2023 (AGP) – Le personnel de la Société centrafricaine des transports fluviaux (Socatraf) est en grève de 21 jours, jusqu’au 4 mai en Centrafrique, pour revendiquer le paiement de trois mois d’arriérés de salaire et les primes de transportsjournaliers.
L’approvisionnement du pays en produits pétroliers risque d’être impacter, car c’est la principale activité de la Socatraf.
Les portes des bureaux fermés, les bateaux et les baleinières sont cloués à la berge. Au port Amont, l’une des grévistes exprime son mécontentement, «À ce jour, nous totalisons trois mois d’arriérés de salaire. Là, nous démarrons une grève de 21 jours ; après avoir fait une grève de trois jours, il n’y avait pas eu de solution. Nous avons fait une grève de huit jours, il n’y avait pas eu de solution. Et là, maintenant, nous entamons une grève de 21 jours pour que les autorités de ce pays bougent, et comprennent que c’est très important de trouver une solution à cette grève».
Ce mouvement de contestation va paralyser les activités, si une crise de carburant venait à s’installer. Pour Emmanuel Koffi, capitaine de bateau à la Socatraf « Ça va avoir un impact directement sur la préparation de la prochaine campagne de navigation, parce que notre principale activité, ici, c’est le ravitaillement du pays en hydrocarbure, donc on doit faire un travail de préparation au niveau de la Socatraf, en ce qui concerne les unités fluviales. Présentement, il n’y a pas de travail, ce qui veut dire que la campagne fluviale concernant le ravitaillement du pays en hydrocarbures va être directement impactée», a-t-il indiqué.
Informés, les responsables de la Socatraf n’ont pas souhaité réagir pour le moment. Selon les mécontents, <<si rien n’est fait, la grève sera maintenue jusqu’à satisfaction de leur demande>> a déclaré le correspondant de RFI.
LNL (source RFI)
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