Libreville, le 29 mars 2023 (AGP)-Point saillant de la politique générale du Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, les premières assises nationales contre la vie chère vont débuter ce jeudi 30 mars 2023, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Yves Fernand Mamfoumbi, au cours d’un point de presse donné ce mercredi.
Ces travaux se dérouleront en deux phases. D’abord, des assises dans chacune des neuf capitales provinciales du pays, du 30 au 31 mars 2023, sous la coordination de deux membres du gouvernement, et la responsabilité technique des gouverneurs et des services déconcentrés.
Ensuite, interviendront les assises nationales à Libreville, du 7 au 10 avril prochain, sous la coordination du Premier ministre, et la responsabilité technique du ministre d’Etat en charge de la Lutte contre la vie chère.
Selon le porte-parole du gouvernement, l’objectif global des ces rencontres est de « définir avec l’ensemble des parties prenantes, c’est-à-dire les administrations, les opérateurs économiques, les associations de consommateurs, les mesures à mettre en œuvre pour l’amélioration du pouvoir d’achat des populations ».
Au terme de cette grand-messe nationale, il est prévu « l’adoption de mesures fortes, réalistes et consensuelles devant permettre de soutenir significativement le pouvoir d’achat des ménages sur la base des recommandations issues des rapports provinciaux et du rapport national des Assises », a indiqué Yves Fernand Manfoumbi.
Les thèmes sur lesquels vont plancher les intervenants concernent l’alimentation et la restauration, le logement et la construction, le transport, la santé et l’éducation, la fiscalité et la parafiscalité.
Le gouvernement, pour soulager les populations, a déjà adopté un certain nombre de mesures dont le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, la mise en place d’une mercuriale des produits de première nécessité et de grande consommation, la gratuité du transport à Libreville, Owendo et Akanda, ainsi que la mise en place d’un ministère dédié à la lutte contre la vie chère. Malgré ces dispositions, le panier de la ménagère est toujours à la peine, à en croire les populations interrogées. Aussi fondent-elles beaucoup d’espoir sur cette rencontre en perspective, pour soulager de manière durable et significative le coût de la vie au Gabon.
CBM/HUN/CEM-AGP
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