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Libreville, 22 mars 2023 (AGP)-La communauté musulmane du Gabon, entame le mois béni de Ramadan ce jeudi 23 mars, vers la crainte révérencielle d’Allah et vers des remerciements inhérents à ses innombrables bienfaits et ses multiples dons. C’est l’une des interpellations faites par le président du Conseil supérieur des Affaires islamique du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Oceni Ossa, pour l’avènement du mois sacré de Ramadan.
» Nous pouvons compter au nombre de ses signes à l’égard de ses serviteurs que nous sommes : ce qu’il a prescrit pour nous comme extraordinaires rituels, comme généreux rendez-vous qui sont autant d’occasions de purifier nos âmes, de les emplir de biens et de piété, de bénédiction et de fructification « , a indiqué le président du Conseil supérieur des Affaires islamique du Gabon, l’imam Ismaël Oceni Ossa.
Le grand imam a sensibilisé la communauté musulmane sur l’obligation commune de nourrir la foi pour bénéficier de la miséricorde, le pardon et l’agrément du Très Haut, ainsi que la félicité des jardins du Paradis, l’affranchissement du feu de l’enfer et l’exposition aux senteurs parfumées de leur Seigneur.
» Il est une vérité établie, que ce mois généreux est le champ propice aux biens et à la crainte révérencielle d’Allah, à la piété et à la guidée, il est ce champ dans lequel rivalisent les croyants et dans lequel les compétiteurs de la foi cherchent à en vivre pleinement les bienfaits « , a-t-il souligné, avant d’inviter les musulmans à la méditation pour s’améliorer et gagner en piété.
Dans son discours, le président du CSAIG s’est plusieurs fois interrogé, il a souhaité un ramadan empreint » du sens de l’introspection et de la méditation, de l’affermissement et de la réflexion qui sont mis en avant par ce mois généreux « .
» Ce mois est symbole d’union autour du bien et du dévouement, c’est une école de maîtrise de soi et de patience, un phare de la foi et de la piété, un rempart contre les tentations et les troubles, une nourriture spirituelle, un baume pour les blessures, un inhibiteur de pulsions et d’instincts, une manière d’affûter sa volonté et sa détermination. Une mise en évidence des défauts de l’âme et des maladies du cœur, un chemin pour établir la Concorde entre les musulmans, y compris les autres composantes de la société. Il est une opportunité d’envergure pour les désobéissants et les pécheurs afin qu’ils se rachètent « , a-t-il mentionné.
L’imam Ismaël Oceni Ossa a envoyé des messages de prise de conscience, en demandant aux jeûneurs et aux jeûneuses » de s’empresser de jauger la qualité de son jeûne à l’aune des prescriptions de la charia, notamment des éléments contenus dans le Coran et la Sunnah purifiée du prophète Mohammed (Paix et bénédiction de Dieu sur lui) « .
Toutefois, l’imam Oceni a déploré de la mauvaise compréhension de certains musulmans vis-à-vis de cette extraordinaire acte d’adoration a donné un grand retentissement à ces manifestations dans le quotidien des musulmans. » Certains ne mesurent pas à quel point ce mois passe si vite, ainsi considèrent-ils son avènement comme un handicap, et ses trois décades telles une éternité « .
Aux savants, réformateurs, prédicateurs et penseurs, il a demandé d’assumer leurs obligations en matière d’enseignement, de maintien des bonnes mœurs, d’assainissement et de rapprochement vers Allah.
Pour l’imam, » ce mois béni au cours duquel les musulmans s’octroient une parenthèse dédiée aux actes d’adoration doit être l’occasion d’un nouveau départ résolu pour revenir sincèrement à Allah exalté soit-il. » Avant de conclure ses propos en réitérant au nom de la communauté musulmane du Gabon ses sincères condoléances les plus attristées à l’endroit des familles éprouvées par le destin divin, suite au naufrage du bateau Esther miracle survenu le 9 mars dernier.
CBO/CEM-AGP
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