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Franceville, le 21 mars 2023, (AGP)- Organisée par l’université des sciences et techniques de Masuku (USTM), en collaboration avec le Centre interdisciplinaire de recherche médicale de Franceville (CIRMF), la cérémonie de lancement du projet Arise AlboDrive s’est tenue ce lundi 20 mars, à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.
Ce projet a pour objectif d’évaluer les risques liés aux maladies virales à transmission vectorielle, en particulier via le moustique-tigre (Aèdes albopictus), principal vecteur de virus de la Dengue, du Chikungunya ou du Zika.
Ce projet, financé par l’Union européenne, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine et l’Académie africaine des sciences, vise à évaluer les limites écologiques d’Aedes Albopictus (moustique-tigre), à déterminer son emplacement géographique et à comprendre l’invasion de celui-ci dans notre environnement.
Le projet AlboDrive, porté par le Dr Judicaël Obame-Nkoghe, enseignant chercheur au département de biologie à l’USTM, a été sélectionné suite à un appel à projet, avec 43 autres lauréats à l’échelle africaine, sur un millier de candidats issus de 38 pays africains. Aussi, ce projet d’une valeur de 444 000 EURO (291 000 000 f CFA) verra-til la participation des chercheurs de l’USTM, du CIRMF, du CENAREST, de l’ANPN, de l’IRD et du ministère de la Santé.
Pour le Dr Judicaël Obame-Nkoghe, qui a présenté ledit projet, la démarche, aujourd’hui, est de pouvoir déférer plusieurs énergies et compétences de hauts niveaux, aussi bien sur le plan national qu’international, afin de réellement comprendre les facteurs environnementaux qui permettent à ce moustique de s’installer, et de trouver finalement les méthodes de lutte adaptées.
Pour le Pr Crépin Ella Missang, recteur de l’USTM, ce projet d’une telle importance est une première pour l’université depuis sa création. « Je viens, au nom de l’institution, exprimer mes vives félicitations au Dr Judicaël Obame Nkoghe pour son dynamisme et son implication dans le rayonnement de l’USTM ».
L’atelier, organisé sous le thème «Quels sont les facteurs bio-technologiques qui sous-entendent le succès d’invasion d’Aedes Albopictus, et les risques d’émergence d’arbovirus au Gabon? », a été ouvert par le gouverneur du Haut-Ogooué, Jacques Dénis Tsanga.
Ce dernier s’est réjoui que l’USTM, par l’objet de ce projet, poursuive sa politique d’ouverture et de coopération internationale avec les universités et institutions de recherches internationales, mais aussi les bailleurs de fonds internationaux, à l’exemple de l’UE, de la Commission de l’Union africaine, faisant écho, de ce fait, à la politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, indiquée dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Toutes le parties prenantes au projet, posant pour la postérité.
Cet atelier a également été marqué par plusieurs présentations par d’éminents chercheurs durant deux jours.
ZSO/ ANM/FE/AGP
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