Libreville, 19 Mars 2023 (AGP) – Le Président de la Fédération gabonaise de boxe (Fégaboxe), Olivier Moussavou, a estimé que la désignation d’une commission ad hoc, chargée d’organiser une nouvelle élection, n’était ni plus ni moins qu’une tentative de passage en force orchestrée par des membres de la Confédération africaine de boxe.
Le Président de la Fédération gabonaise de boxe, Olivier Moussavou, a réagi suite à la mise sur pied par la Confédération africaine de boxe d’une commission ad hoc chargée d’organiser une nouvelle élection à la tête de la Fégaboxe, dirigée par Emmanuel Edou Eyene.
Un projet que l’actuel responsable de la Fégaboxe a formellement rejeté et qualifié « d’harcèlement auquel nous sommes victimes depuis quelques mois. D’abord de la part des responsables du Comité directeur de la zone 3, ensuite de ceux de l’AFBC », s’est-il plaint auprès de l’International Boxing Association (IBA), via une correspondance dont l’AGP, a reçu copie.
Olivier Moussavou pense que cette « décision inique de reprise des élections sur l’instance des responsables locaux de l’instance faîtière qui, par tous les moyens, tentent de forcer les choses sans que toutes les parties n’aient été entendues préalablement, comme le recommandent les dispositions légales et réglementaires en vigueur ».
Et pour « tordre le coup » à cette décision portant nomination de cette commission ad hoc, le Président de la Fégaboxe a indiqué que la Confédération africaine de boxe n’était pas l’organe habileté à mettre sur pied une telle commission. Cette prérogative revient au Comité National Olympique du Gabon (CNOG). Non sans avoir émis des sérieux doutes sur le profil des personnes retenues au sein de ladite commission.
« Sur quelle base les membres de cette commission ad hoc ont été nommés? », s’est interrogé Olivier Moussavou.
Lequel a dit être toujours en attente de la lettre de la Fédération internationale de boxe, recommandant l’organisation d’une élection à la Fégaboxe, si telle était réellement la volonté de l’IBA.
FE/FSS
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