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Libreville, 16 Mars 2023 (AGP) – Le président de l’Académie Club de Libreville (ACL), Yael Amvame, présent à bord du navire Esther Miracle, ainsi que ses joueurs au moment du drame, a tenu à démentir certaines allégations selon lesquelles il y aurait eu du favoritisme au moment du sauvetage des naufragés.
Agence Gabonaise de Presse : Une semaine après ce drame, comment se portent vos joueurs et les membres du staff qui accompagnaient l’équipe pour Port-Gentil ?
Yael Amvame : «Une semaine après ce naufrage, nous ne dirons pas que nous nous portons bien, nous tenons le coup. Nous avons tous fait des examens médicaux et nous suivons les différents traitements prescrits pas les médecins».
Est-ce qu’en interne un travail est fait pour que ces jeunes puissent se remettre d’un tel événement et reprendre le chemin des entraînements?
«Oui un travail est fait. L’Etat a mis à notre disposition des psychologues pour nous permettre de digérer cet événement. Un travail de fond se fait aussi au cas par cas et nous bénéficions également du soutien des familles, amis, et connaissances».
Votre club a-t-il reçu un soutien de la part de la Fégafoot, organisatrice du championnat national de troisième division ?
«Quasiment toutes les structures sportives nationales nous ont témoigné de leurs soutiens. Nous avons eu des appels, visites, et messages aussi bien du ministre des Sports, de la Fégafoot, de la Linaf, des clubs professionnels, amateurs, du président de la fédération gabonaise de basket-ball, et même du président de la ligue de volley-ball de l’Estuaire et bien d’autres encore».
Une rumeur répandue dans certains milieux prétend qu’un bateau serait venu pour porter secours uniquement aux joueurs de votre équipe, que répondez-vous à cela ?
«Aucun bateau n’est venu uniquement secourir les footballeurs. Les images des secouristes et les survivants du naufrage peuvent en témoigner. Nous avons tous vécu cette tragédie et avons été solidaires les uns envers les autres. Nous continuons à pleurer nos défunts, car nous savons qu’ils ont combattu de toutes leurs forces. Nous sommes en deuil et ce n’est point le moment de plonger dans les fake news».
Propos recueillis par FE/FSS
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