Libreville, le 22 février 2023 (AGP)- La route du Cap caravane dans la commune d’Akanda (nord), dans la capitale gabonaise, est difficile d’accès à certains endroits, voir impraticable.
Tandis que quelques artères de la commune d’Akanda connaissent une cure de jouvence, avec le bitumage de certaines voies, celle de la route du Cap caravane semble être relayée au calandre grecque.
En effet, aucune notification n’a été indiquée pour signaler la poursuite des travaux de pavage, dont les activités se sont arrêtées, au lieu, dit « chez le général », il y a 3 ans. Ce qui manifestement rend la route difficile d’accès en toutes saisons, comme l’ont souligné ici quelques habitants et usagers de la route.
‘’Notre route s’est complètement dégradée et coupée du reste du monde. Nous faisons des détours à travers des pistes pour pouvoir y circuler. Et lorsqu’il pleut, elle est quasiment impossible d’accès, avec la boue qui s’y ajoute. Nous manquons d’éclairage public, et d’eau c’est un véritable calvaire ici, nous sommes livrés à nous-mêmes’’, a déploré, Raphael un habitant du Cap caravane.
Le désarroi est le même chez Yves James, habitant du même quartier qui déclare ce qui suit : ‘’Nous avons eu un peu d’espoir lorsque les travaux de bitumage de cette voie ont débuté, il y a trois ans. Puis, sans que l’on ne comprenne pourquoi, ils se sont arrêtés au lieu, dit « chez le général », et le reste du parcours est impraticable. Ils attendent, certainement, les élections pour venir verser quelques graviers, je suppose.’’ Tout en égrainant un chapelet des maux dont souffrent ce quartier, le manque d’eau potable, d’éclairage public etc…
Pour les transporteurs terrestres, le calvaire est d’autant plus vivace. Car, nécessitant des coûts d’entretien des véhicules, tel que le fait savoir ici sieur Ali Diawara : ‘’l’état de la route nous embête sérieusement, tu ne peux pas faire une semaine sans aller chez le garagiste ou changer une pièce et cela a un coût’’, a-t-il dit.
Une situation qui devrait interpeller les pouvoirs publics quant aux nombreux maux dont souffrent cette partie de la population de la commune d’Akanda qui semble être oubliée.
CSAM/ANM/CEM-AGP
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