Franceville, le 1er février 2023, (AGP): Le directeur général du Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF), Jean-Bernard Lekana Douki, a relevé, au cours de la traditionnelle rencontre de début d’année avec le personnel de ladite structure, le bilan positif de cette institution et souligné les perspectives qui s’avèrent prometteuses.
La cérémonie de communion avec le personnel du Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF), organisé le mardi 31 janvier écoulé, a été l’occasion pour leur directeur général, le Pr Jean-Bernard Lekana Douki, de faire un bilan et se projeter sur la trajectoire 2023.
Plusieurs points forts ont été énumérés par le Pr Jean-Bernard Lekana Douki. Il s’agit, d’abord de l’engagement de l’Etat, qui a procédé à l’affectation d’un grand nombre d’agents scientifiques et administratifs au CIRMF, essentielle au fonctionnement de cette structure. Ensuite, celui de l’augmentation des publications scientifiques au niveau international.
«L’activité scientifique est jaugée, mesurée par la qualité et la quantité des publications scientifiques. Et nous pouvons dire qu’à ce stade, le nombre de publications scientifiques au niveau international est passé du simple au double. C’est-à-dire que nous avons franchi la barre symbolique de 50 publications scientifiques, pour l’année 2022 uniquement. Par ailleurs, cet engagement de l’Etat se confirme aussi par les moyens qui ont été affectés au CIRMF, notamment la subvention qui nous permet d’ailleurs de faire des ponts spectaculaires», a expliqué le directeur général du CIRMF.
En termes des perspectives, il a indiqué qu’avec un engagement aussi important, significatif, considérable des plus hautes autorités de la République, le CIRMF a l’obligation des résultats.
«Maintenant que nous sommes sur une courbe crescendo, nous ne pouvons pas nous arrêter. Nous devons travailler pour que la courbe soit plus forte, de telles sortes que le niveau des publications scientifiques augmente en qualité et en quantité. Effectivement nous devons faire plus, et c’est l’objectif que nous nous sommes fixé, faire plus. Aujourd’hui, on parle d’une santé globale, d’une seule santé, parce que notre santé humaine dépend souvent de la santé de l’environnement, animale, et des perturbateurs endocriniens. Et le CIRMF est résolument lancé dans cette approche d’une seule santé, pour mieux répondre aux urgences et anticiper sur la maladie infectieuse. Et pour pouvoir être à cette hauteur, le CIRMF a cette nécessité d’augmenter sa capacité en équipement scientifique, afin de pouvoir réduire les délais de réactions, de telle sorte qu’il puisse donner des réponses précises rapidement lors d’un problème de santé lié à la maladie infectieuse», a-t-il précisé.
Le directeur général a également félicité et remercié les autorités de la République, qui ont œuvré pour que la convention entre le Centre hospitalier universitaire Amissa Bongo (CHUAB) et le CIRMF soit mise en place, rédigée et signée.
ZSO/ANM/FSS
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