Libreville, le 31 Janvier 2023 (AGP)-Les leaders chrétiens réunis au sein de la Fédération gabonaise des ministères et églises (FEGAME), ont exprimé ce jour à Libreville leur soutien à l’idée de l’instauration d’une journée nationale de prière annoncée le 24 janvier dernier par le Premier ministre, Alain Claude Bilié-by-Nzé lors de sa déclaration de politique générale à l’assemblée nationale.
C’est l’église internationale de la bénédiction et salut (EIBS) située au quartier Nzeng Ayong dans le sixième arrondissement de Libreville et dirigée par l’Evêque Emmanuel Ndong Eyo, qui a servi de cadre pour cette déclaration.
« Nous membres de la Fédération gabonaise des ministères et églises, nous sentons particulièrement interpellés par l’appel de monsieur le Premier ministre. Nous tenons par la présente déclaration, à apporter tout notre soutien à l’idée de l’instauration d’une journée nationale de prière », a déclaré le président de ladite fédération, le Pasteur Abelard Kiendo, par ailleurs responsable de l’église Tabernacle des nations.
Et, tout en soutenant l’idée du chef du gouvernement, la FEGAME « sollicite du gouvernement et du parlement, que cette journée soit instituée de manière officielle par un texte de loi, pour être célébrée chaque année ». Cette sollicitation sera suivie dans l’avenir du dépôt d’une pétition au Gouvernement et l’Assemblée nationale.
Les leaders chrétiens n’ont pas manqué de justifier leur adhésion à la journée nationale de prière. Ils ont relevé notamment les dispositions constitutionnelles contenues dans le préambule de la loi fondamentale et les saintes écritures contenues aux versets 13 et 14 du livre des Chroniques qui dit que : « Quand je fermerai le Ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple, si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux , je lui pardonnerai son péché, je guérirai son pays ». Des éléments rappelés d’ailleurs par le chef du gouvernement dans sa déclaration de politique générale.
La déclaration de la FEGAME a été précédée par des prières en faveur du Gabon et ses autorités, et de la présentation du bureau.
Créée en janvier 2020, cette organisation est composée de plusieurs églises, associations et mouvements chrétiens. Elle jouit de la reconnaissance juridique de l’Etat. Elle compte s’agrandir. Our cela, l’adhésion en son sein demeure ouverte.
SN/CEM-AGP
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