Libreville, 17 janvier(AGP)- Le constat de la nécessaire intégration sous-régionale s’appuie sur l’interruption du trafic ferroviaire gabonais depuis, le 24 décembre 2022, laquelle a entraîné des pénuries diverses dans l’arrière-pays, notamment dans le Haut-Ogooué et l’Ogooué- Lolo.
L’interruption du trafic ferroviaire gabonais depuis le 24 décembre 2022 révèle au grand jour le besoin de renforcer le commerce inter communautaire dans le cadre de l’intégration régionale en zone CEMAC. Une réalité qui rappelle l’indispensable nécessité, pour les chefs d’États de cette sous-région, de rechercher davantage de voies et moyens pour accélérer les mécanismes d’intégration, et prévenir ainsi ruptures comme celles que connaissent actuellement les populations des provinces du sud-est du Gabon.
Au plan politique, l’entente et le rapprochement entre les pays de la CEMAC, conformément à l’esprit de l’Union africaine, constituent le plus grand défi à l’intégration sous-régionale. Une zone constituée d’Etats fragiles, de pays enclavés, et faiblement peuplés. Aussi, cette configuration donne-t-elle toute sa signification au processus d’intégration régionale dans la sous-région.
La faible dotation en infrastructures de base par rapport aux autres régions d’Afrique, la faible interconnexion des réseaux nationaux de transport entre les pays de la CEMAC, les difficultés d’approvisionnement en électricité et en eau, sont entres autres, les maux qui freinent considérablement l’intégration économique, et partant, le développement des pays de la sous-région .
Selon le plan stratégique d’intégration régionale, vision 2025, ces difficultés ne favorisent pas l’émergence d’un secteur privé dynamique et compétitif.
L’espace CEMAC dispose des avantages qui la singularisent des autres sous régions du continent. Sa position charnière et stratégique en fait une zone privilégiée de transit du continent. A cela s’ajoutent d’importantes ressources pétrolières, minérales et minières de haute valeur.
Et pour tenter de relever le défi de l’intégration et mettre à profit leurs immenses potentialités, les pays membres de la CEMAC ont adopté en 2007 un plan stratégique d’intégration(vision 2025), qui a pour objectif principal de faire de la sous-région un espace de paix, de solidarité, de développement équilibré et de la libre circulation des personnes, des biens et des services, compétitif, en vue d’attirer des investisseurs privés vers les secteurs porteurs de croissance.
Et pourtant, pour y arriver et conformément à la déclaration de Paris et du Forum de haut niveau d’Accra de septembre 20008, le groupe de banque européen et africain assure de son soutien à travers des interventions dans les infrastructures, le secteur social, l’agriculture et le renforcement des capacités.
AL/VEM/FE
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