Libreville, le 18 décembre 2022 (AGP) – La campagne de déparasitage contre les vers intestinaux, initiée la semaine écoulée par la direction régionale de santé sud, dans les établissements scolaires, a tourné à l’émoi à Minvoul, a constaté le bureau local de l’AGP.
A Minvoul, plusieurs dizaines d’élèves, dans les écoles primaires et les établissements d’enseignement secondaire, ont été pris de légers malaises soudains, quelques heures seulement après l’absorption du breuvage. Certains s’écroulant dans l’herbe, particulièrement les jeunes filles.
Pris de panique face à cette situation, de nombreux parents ont précipitamment conduit leur progéniture dans les structures médicales de la place. «Nous n’avons pas compris pourquoi le Dr Yannick (médecin chef du centre hospitalier de Minvoul, ndlr), dont nous connaissons le sérieux, a administré des médicaments aux enfants sans prévenir ni les parents que nous sommes, ni les élèves eux-mêmes», s’est insurgé le président de l’association des parents d’élèves (APE) de l’école communale de Minvoul, Ferdinand Ekoume.
Cette situation a suscité l’émoi à travers la ville et conduit le directeur de la clinique ‘’Minkong ‘’ à descendre au centre médical pour s’enquérir, auprès de son confrère de la cause du malaise des élèves, dont une dizaine a été emmené dans son unité de soins. D’autant que parallèlement, la trentaine d’élèves pris de malaise au lycée public, étaient, eux, acheminés au centre médical.
«Ce matin, lorsque j’ai appris que ma fille était hospitalisée, j’ai commencé à aiguiser mon coupe-coupe pour aller trouver le Dr. Yannick. Puis sa mère est venue me dire qu’elle va déjà mieux», fulminait encore R. Ntetome, un habitant du quartier Mebeme, dont l’enfant a été retrouvée étendue dans l’herbe.
Plus de peur que de mal fort heureusement, car rien de bien grave n’a été enregistré. Chaque enfant ayant regagné le domicile familial après quelques heures d’observation.
Il semblerait, selon nos informations, que le déficit de communication soit à l’origine de cette frayeur passagère, car de nombreux enfants qui vont à l’école à jeun auraient ingurgité le vermifuge l’estomac vide.
L’AGP n’a pu joindre le médecin chef du centre médical de Minvoul le Dr. Yannick Molekela, absent à son lieu de travail au moment des faits.
EMM/FSS
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