Mondial 2022 : Lionel Messi, l’homme en mission au Qatar

Libreville, le 14 décembre 2022 (AGP) – Auteur d’un match plein, le capitaine de l’Argentine a une nouvelle fois été décisif, mardi dernier, lors de la demi-finale gagnée contre la Croatie. Passeur et buteur, Lionel Messi est désormais à un match pour entrer un peu plus dans l’histoire du football mondial.

On en vient parfois à manquer de superlatifs pour qualifier les performances de Lionel Messi sur les terrains de football. Et c’est peut-être l’ancien international argentin et désormais consultant, Omar Da Fonseca, dans l’une de ses envolées lyriques au commentaire d’un nouvel exploit du prodige argentin contre le Mexique (2-0), dans ce même mondial qui a au mieux cerné l’immensité du talent du personnage cité, lorsqu’il disait que : «Le football de Messi parle toutes les langues. Pas besoin de sous-titre, il est le seul à le parler couramment.»

Fini donc le Lionel Messi évasif, timide, peu concerné, donnant même l’impression d’être perdu sur la pelouse, et place désormais à une version beaucoup améliorée, participative, réactive, extravertie voire même ‘’chambreuse’’, du natif de Rosario. Conscient certainement qu’il n’était plus question pour lui de se cacher et que le moment était enfin venu pour ce dernier de prendre ses responsabilités, pour mener son équipe vers l’obtention d’un titre qui leur échappe depuis trente-six ans. Une éternité. Mais également une anomalie sportive pour un joueur qui a presque tout gagné en club.

Le sociétaire du Paris Saint-Germain (PSG, France), du haut de ses trente-cinq ans, est actuellement en train de livrer l’une si ce n’est sa meilleure performance en coupe du monde en quatre participations. Auteur de cinq réalisations et quatre passes décisives en six matchs, l’ancien sociétaire du FC Barcelone (Espagne) marche sur l’eau durant ce mondial où rien pour le moment, hormis le faux pas en entrée contre l’Arabie Saoudite (1-2), ne semble le détourner de sa mission principale : celle de s’offrir le seul trophée qui se refuse toujours à lui, après une première tentative restée vaine en 2014. C’était contre l’Allemagne en finale (1-0).

Huit ans après, le septuple Ballon d’Or européen sait plus que quiconque que le mondial qatari demeure et constitue son ultime chance d’entrer un peu plus dans l’histoire du football mondial. Et pourquoi pas entrer définitivement dans les cœurs du peuple argentin pour devenir, c’est selon, l’égal de Diego Maradona, mieux encore; le «Greatest Of All Time (GOAT)», à entendre par là, meilleur joueur de tous les temps.

Pour cela, le recordman des buts (11) au mondial de la sélection sud-américaine devra sortir un grand match dimanche prochain soit contre la France ou le Maroc qui s’affrontent ce mercredi (20h) dans l’autre demi-finale.

FE/FSS