Minvoul, le 08 décembre 2022 (AGP) – Une jeune femme, mineure de 17 ans et souffrant de légères déficiences mentales, a succombé, le 30 novembre dernier à Minvoul, de suites des violences sexuelles, selon les informations recueillies auprès de sources proche de l’enquête.
Les faits remontent au 29 novembre dernier, la victime, Marie Nyangone Essia, domiciliée à Nkounazock, une bourgade située à environ 1Km d’Ebomane, serait allée rendre visite à sa copine habitant non loin de chez elle, et souffrant elle aussi de légers troubles mentaux, selon nos informations. Sur les lieux, Mlle Nyangone, qui constate l’absence de sa copine à la maison, décide de l’attendre et s’installe à la cuisine, peu avant l’arrivée au domicile sur les lieux de Pierre Clément Ekouna, un parent de sa copine, qui la retrouve seule.
Selon nos sources, la jeune femme lui demande alors de lui acheter des gâteaux, car elle a faim et sieur Evouna, gabonais âgé de 38 ans lui dit prêt à accéder volontiers à sa demande, mais à condition qu’elle accepte d’avoir préalablement une relation sexuelle avec lui, contre une somme de deux mille (2000) frs CFA .
Le marché conclu, les tourtereaux s’engouffrent donc dans la chambre attenante à la cuisine et à partir de cet instant plus personne ne sait ce qu’il s’est réellement passé à l’intérieur de la chambre. Il ressort cependant qu’une fois leurs ébats terminés et M. Ekouna parti, les membres de la famille de retour à la maison remarqueront une situation de fatigue extrême chez l’adolescente qu’ils trouveront allongée sur l’un des lits de la cuisine. C’est sur ces entrefaites que de passage, une proche de la mère de la défunte marque une escale sur les lieux et la retrouve dans cet état, puis prend la décision de l’emmener chez elle à Ayos, un quartier d’Ebomane, au regard de la gravité de la situation.
Une fois arrivée et ayant constaté que la jeune femme présentait des saignements au niveau du sexe, mais également des écoulements excrémentiels à l’anus, sa bienfaitrice lui demandera le nom de la personne à l’origine de ces faits. D’autant que, selon le Dr. Yannick N., médecin chef du centre médical de Minvoul, Marie Assangone Essia aurait également subi un viol anal et présentait, en outre, des traces de violences physiques. C’est alors que la défunte citera, selon nos informations, le nom de Pierre Clément Ekouna, comme étant l’auteur de ces agissements, avant de rendre l’âme.
Interpellé par la brigade centre de Minvoul, l’intéressé niera tout en bloc dans un premier temps, avant de passer aux aveux complets, d’après nos sources, puis conduire les agents sur les lieux de son forfait, avant de se rétracter à nouveau une fois de retour dans les locaux de la brigade.
Contre toute attente, trois jeunes femmes, qui disent avoir été présentes lors de la confession de l’adolescente, se présenteront à la brigade pour disculper le mis en cause et déclarer que c’est plutôt François Emane Essone, 39 ans gabonais et habitant lui aussi à Nkounazock, qui a été cité par la mourante. A en croire ces jeunes femmes, M. Nkouna souffrirait d’une impuissance sexuelle notoire et ne saurait être l’auteur des faits qui sont imputés.
Mis aux arrêts à son tour, François Emane Essone et Pierre Clément Nkouna ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d’Oyem. Or, comme pour ajouter à la confusion dans ce drame, il se trouve qu’un autre Emane Essone en liberté, déficient mental et habitant à Bissone, est lui aussi cité à présent dans l’affaire comme étant à l’origine du crime. Ce dernier est par ailleurs l’amant de la copine de la défunte.
EMM/FSS
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