Libreville, 04 Déc. (AGP) – Le Rassemblement pour la patrie et ma modernité (RPM, opposition) a organisé du vendredi 2 au dimanche 4 décembre 2022, son premier congrès ordinaire. Plusieurs amendements relatifs à la réglementation du parti et une motion de l’unité de l’opposition ont été adoptés.
S’agissant de la nouvelle réglementation de ce parti, plusieurs dispositions des statuts et du règlement intérieur ont été révisés. Ainsi, quarante-trois articles des statuts sur cent quatre-vingt-douze ont été retouchés, douze articles sur soixante-cinq du règlement intérieur et six articles du règlement financier ont subi le même sort.
Selon le rapport général du congrès, les propositions faites par les congressistes ont pour objectifs d’«apporter un équilibre là où il n’y en avait pas, d’ajouter des alinéas, de donner un peu plus de lisibilité et de crédibilité aux organes et structures de bases, en vue de répondre aux besoins actuels et futurs du RPM».
Ces propositions, adoptées en plénière, définissent le rattachement hiérarchique de deux organes spécialisés, notamment le mouvement des femmes et celui des jeunes. Ces deux organes sont désormais sous la tutelle administrative du Secrétariat exécutif et sous la tutelle politique du président du parti.
Aussi, le congrès a également procédé au renouvellement des organes dirigeants et désigné des nouveaux responsables, notamment un nouveau Secrétaire exécutif, Célestin Boudjanga, qui remplace Faustin Laurent Bilié-Bi-Essone.
En ce qui concerne l’unité de l’opposition, le congrès a adopté une motion dénommée «motion sur l’unité de l’opposition et de toutes les forces démocratiques citoyennes», sur propositions des commissaires qui prenaient part à la commission de la politique générale. Ce, afin d’y intégrer toutes les dimensions d’unité de l’opposition et toutes les forces démocratiques citoyennes.
Ces nouvelles dispositions considèrent, dans un premier temps, l’ancrage du RPM dans l’opposition patriotique et sa volonté de contribuer au rassemblement de toutes les forces de l’opposition et de la société civile et que dans un deuxième temps, sans l’unité, l’accession de l’opposition aux responsabilités reste problématique.
Dans son allocution de clôture, le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier, a justifié l’avènement de toutes ces réformes.
«Les changements d’aujourd’hui ne s’expliquent que le besoin, dans le contexte actuel, d’amorcer une nouvelle étape de la vie de notre organisation et de redéployer différemment ses cadres pour tenir compte de la nature de nouveaux combats à livrer», a-t-il dit.
SN/FSS
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