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Libreville, 24 Nov. 2022 (AGP) – Des ateliers de formation et des Communications sont organisés du 24 au 25 novembre 2022, dans le cadre de la célébration, en différée, de la journée mondiale de la prématurité, au profit des personnels de santé, au Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE).
Placées sous le thème : ‘’Quel avenir pour le nouveau-né très grand prématuré au Gabon ?’’, les journées Scientifiques de la Journée mondiale de la Prématurité, célébrées sur deux jours à Libreville, ont pour but principal de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du nouveau-né prématuré au Gabon.
Il s’agit d’outiller les participants sur la spécificité des soins à donner aux prématurés, d’impliquer les décideurs quant à une prise en charge optimale des prématurés, des nouveau-nés de faible poids de naissance et enfin d’intégrer les parents dans les soins à leur prodiguer.
‘’La prématurité reste une véritable problématique dans les pays en développement. Elle constitue un enjeu et un défi pour notre système de santé’’, souligne le président du comité d’organisation, Pr Simon J. Ategbo, dans son discours circonstanciel.
Il a également expliqué que ‘’la mortalité des enfants prématurés et des nouveau-nés de faibles poids de naissance reste élevée. De plus, le large éventail des complications liées à l’immaturité de leurs diverses fonctions vitales, mobilisent des ressources humaines, matérielles et financières parfois non disponibles’’.
Pour lui, ‘’il convient dans notre contexte d’adopter les stratégies simples, innovantes et efficientes ayant un rapport coût bénéfice qui tiennent comptent de nos ressources financières de plus en plus limitées. »
Le président du comité scientifique, Pr Jean François Meye, a indiqué que ‘’cette journée internationale est avant tout l’occasion de parler des naissances prématurées, et de recueillir des fonds pour améliorer la prévention de la prématurité, le suivi des grossesses et la prise en charge des familles’’.
‘’Le Gabon figure dans le top 10 des pays ayant un taux de naissance prématuré élevé en pourcentage avec un chiffre de 16% et un taux de mortalité y afférente de 26 pour 1000 naissances vivante’’, a-t-il affirmé.
Selon l’OMS, on estime à 15 millions le nombre de naissances prématurées chaque année, ce qui représente plus d’une naissance sur 10. Sachant qu’on parle de naissance prématurée, si elle survient avant la fin du 8è mois de grossesse, ce nombre est en augmentation perpétuelle à l’échelle mondiale.
‘’Au Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori (hôpital de référence dédié à la mère et à l’enfant, situé au plus haut sommet de la pyramide sanitaire de notre pays) en 2021, le taux de naissance prématuré a été de 10,7% et le taux de mortalité de 18,7%. Parmi ces décès, la proportion des nouveau-nés très grands prématurés a été de 36,0%’’, précise le professeur.
Il a martelé que le rôle des professionnels impliqués dans le suivi des nouveau-nés (et de leur famille), est donc d’assurer une prise en charge de qualité, mais aussi de garantir le bien-être de l’enfant dans un environnement technique nécessaire à une prise en charge sécuritaire.
Cette rencontre scientifique est organisée grâce au soutien du ministère de la Santé et des Affaires sociales, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la Direction générale du CHUMEFJE, de la CNAMGS, de la Sogaped, de l’Agence du médicament, des industries pharmaceutiques et autres Sociétés du Laboratoire.
WAN/CBO/FSS
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