L’ONG APJA invite la jeunesse gabonaise à entreprendre

Libreville, 21 Nov. (AGP) – L’association Agir pour une jeunesse autonome (APJA), a organisé du 14 au 20 novembre écoulé à Libreville, la 7ème édition de la semaine mondiale de l’entreprenariat, dans le but de booster la promotion de l’entreprenariat des jeunes au Gabon.

Plusieurs thématiques ont été abordées la semaine écoulée, à la Jeune chambre de commerce du Gabon, dans le cadre de la 7ème édition de la semaine mondiale de l’entreprenariat, parmi lesquelles, «Comment faire face aux échecs».

«Le monde des affaires au Gabon est très difficile, il faut vraiment faire preuve de patience, de persévérance et même de foi pour se lancer dans ce champ d’action. Puisque la nouvelle génération se bat pour être dans les formations proposées par des incubateurs. Dès lors qu’on est un chef d’entreprise ou bien un porteur d’idées, on ne doit pas baisser les bras lorsqu’on a un rêve. Donc, il faudrait bien qu’on se lève pour atteindre ses objectifs», a exhorté le président de l’association organisatrice de l’événement Agir pour une jeunesse autonome (APJA), Roger P. Eteno.

«Pour gérer l’échec, il faudrait avoir une tête froide face à ses attentes, si cela nous permet de changer les choses. L’échec est vu comme un condiment pour le porteur de projet. C’est aussi le manque de financement pour la réalisation de son rêve», a renchérie le président de l’APJA.

Les responsables de l’APJA lors de la conférence débat.

Ce dernier a encouragé les jeunes à ne jamais abandonner, quel que soit l’échec. «Notre objectif sur terre est de marquer notre génération. Etre entrepreneur, c’est construire son propre rêve. Il faut rechercher l’écosystème qui est approprié à notre évolution, puisqu’on constate que ceux qui ont l’argent, n’ont pas des idées et ceux qui ont des idées n’ont pas d’argent. L’échec est une porte, il faut avoir des solutions pour l’ouvrir», a-t-il prodigué aux jeunes. Rappelant que l’intérêt de cette rencontre est de booster la jeunesse à entreprendre, puisqu’il manque, selon lui, une culture entrepreneuriale au Gabon.

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