Le processus d’immigration au Canada au centre de trois conférences à Libreville

Libreville, 14 nov. (AGP)-La directrice de « Campus Canada » par ailleurs, fondatrice de ladite structure, Marie Estelle Ayilé Minko en séjour en terre gabonaise, a animé samedi 12 novembre 2022 dernier à Libreville, trois conférences successives sur le processus d’immigration au Canada. 

Au cours de ces trois conférences, il a été question d’édifier les assistances sur les démarches à suivre et les conditions à remplir pour immigrer dans ce pays de l’Amérique du nord. De ce fait, il ressort que l’immigration au Canada peut être obtenue par les études, le permis de travail et la résidence permanente.

La responsable de Campus Canada est revenue sur les motivations de l’organisation de ces trois rencontres à Libreville. Des motivations qui sont dues au fait que, de nombreux gabonais sont encore sous-informés sur le processus d’immigration au Canada.

‘’Le contenu de ce que j’ai véhiculé comme message aujourd’hui était d’édifier les gabonais sur le processus d’immigration au Canada, notamment s’agissant des études et des travailleurs qualifiés. J’ai pris cette initiative parce que je me suis rendue compte que, beaucoup n’étaient pas très informés, vu qu’on se limite juste au niveau des réseaux sociaux. Aussi, parce que d’autres destinations comme la France sont un peu plus développées. D’où, ma présence aujourd’hui au Gabon pour informer sur les démarches d’immigration au niveau du Canada », a-t-elle justifié.

‘’J’espère beaucoup que par rapport à ce que j’ai donné comme information aujourd’hui, cela va pouvoir aider les uns et les autres à se débloquer un peu sur leurs projets, que des personnes n’hésitent pas parce que notre agence est là pour les accompagner et leur donner plus d’informations. Nous avons des projets futurs qui s’en viennent, pour aider les travailleurs et continuer à accompagner les étudiants qui veulent venir poursuivre leurs études au Canada’’, a-t-elle renchéri.

Ayilé Minko n’a pas manqué d’appeler les uns et les autres qui ont pour projet d’immigrer, de ne pas hésiter. Egalement, elle a lancé ce message aux parents qui sont hésitants d’envoyer leurs enfants au Canada pour y poursuivre leurs études. Ce, au regard des possibilités et des avantages dans les trois cas d’immigration (études, permis de travail et résidence permanente).

‘’Je dirais aux parents de ne pas hésiter. C’est vrai que parfois, on hésite à cause du coût des études qui est extrêmement cher. Mais il y a un projet qui a déjà été mis en place par le gouvernement canadien à partir de septembre 2023 où, les frais seront très réduits au niveau des universités et quasiment gratuits aux collèges. Donc, le coût, qui est offert aujourd’hui est vraiment le même qu’au Maroc, en Tunisie ou dans d’autres pays. Ce n’est pas pour dire que, dans ces pays il n’est pas bon d’envoyer des enfants poursuivre les études, mais, connaissant parfois la qualité de l’enseignement et des études au Canada, certains sont hésitants sur le coût. Je pense que ces coûts sont abordables. D’où l’intérêt aujourd’hui de se permettre d’envoyer ses enfants au Canada’’, a-t-elle lancé.

Outre les exposés, la partie questions/réponses a également été abordée lors de ces rencontres. Laquelle a permis à plusieurs intervenants d’être éclairés sur plusieurs zones d’ombre.

Rappelons que la structure Campus Canada a été créée il y quatre ans. Elle a également ouvert une agence au Gabon dénommée « Print and Trip services Canada » situé au quartier Awendjé et travaille également en collaboration avec une autre entité localisée au quartier Glass dans le quatrième arrondissement de la capitale gabonaise, Libreville.

SN/CEM-AGP