Libreville, 14 nov. (AGP)-Il est reproché à la Fédération Gabonaise de Cyclisme (Fegacy) que dirige Nazaire Embinga, de n’avoir sélectionné à deux mois du début de la compétition, que des coureurs issus des provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué.
A chaque Tropicale Amissa Bongo, il y a polémique. Le contraire nous aurait d’ailleurs étonnés. Tant cette compétition est très souvent devenue l’élément déclencheur, qui permet très souvent de dévoiler au grand jour, le malaise latent et persistant qui existe au sein de cette fédération, qui depuis quelques années a du mal à fonctionner.
Après les traditionnelles plaintes autour de la préparation, du manque de matériel adéquat ou de l’inexistence de compétitions locales, on a cette fois ci droit à la grogne d’un certain nombre de dirigeants de clubs et coureurs, lesquels boudent la liste des coureurs, déjà en mise au vert en Espagne, choisis par la Fédération Gabonaise de Cyclisme (Fegacy) pour représenter le pays lors de la prochaine édition de la Tropicale Amissa Bongo, qui aura lieu du 23 au 29 janvier 2023.
Une liste constituée essentiellement des cyclistes issus des provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué que les pourfendeurs du président de la Fegacy, remettent en cause. Estimant en effet que, cette liste ne repose sur aucun critère purement sportif, d’autant que depuis la dernière édition de la Tropicale Amissa Bongo de 2020 et avec l’avènement de la pandémie de coronavirus, il est dit dans le milieu de la ‘’petite reine’’ gabonaise ‘’ qu’aucun des coureurs sélectionnés, n’a pris part à la moindre compétition. Sur quelle base ces derniers ont-ils été retenus’’, se sont interrogés plusieurs coureurs. Lesquels s’insurgent contre le mode de management de l’actuel président de la Fegacy, Nazaire Embinga, sollicité par nos soins, a promis nous donner sa version des faits très prochainement.
FE/CEM-AGP
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