LIBREVILLE, 10 novembre (AGP)-Vallena Mahanga, jeune gabonaise, partie du Gabon pour poursuivre ses études à Accra au Ghana en 2018, a lancé son atelier dénommé, ‘’ les ateliers de vall’’, qui fait dans la confection de sacs, bijoux et accessoires à base de perles. Dans son portrait dressé par la rédaction de l’agence gabonaise de presse, la compatriote parle de ses débuts, son parcours et les difficultés rencontrées dans l’exercice de son activité.
Comme plusieurs gabonais résidant à l’étranger, la jeune Vallena Maroundou Mahanga s’est lancée dans l’entreprenariat avec sa boutique en ligne ‘’ les ateliers de Vall’’, plateforme qu’elle a créée en 2021, et sur laquelle elle présente ses créations, notamment des sacs, des bijoux et autres accessoires confectionnées à base de perles.
Celle qui a démontré sa passion pour le fait- main, est sur le point d’obtenir son Bachelor Degree in Banking and finance (diplôme en banque et finance). Il ne lui reste que la cérémonie de Graduation pour être officiellement diplômée.
Relatant ses débuts dans l’artisanat, la jeune femme a révélé que tout est parti d’une conférence à laquelle elle avait assisté, dans son pays d’étude. « J’avais assisté à une conférence sur L’Empowerment (responsabilisation) des femmes”, et au sortie de là, j’avais retenu que je devais acquérir de nouvelles compétences .Après longue réflexion et observation je me suis retrouvée sur YouTube, où j’ai d’ailleurs appris des techniques pouvant m’aider. Je n’ai pas tardé à savoir si j’étais capable, et, par la suite Je me souviens d’être allée au marché chercher le matériel nécessaire et voilà où j’en suis aujourd’hui. »
Si plusieurs artisans pratiquent la même activité qu’elle, Vallena essaye tout de même d’apporter sa touche à chaque création. De plus, estime-t-elle, le fait d’être l’une des rares, sinon la seule francophone à évoluer dans ce domaine artistique prisé par les ghanéens, la démarque énormément.
Toutefois, la jeune artiste a confié être confrontée à quelques difficultés qui peuvent représenter un frein à son activité. « Étant au Ghana, la difficulté majeure est l’instabilité de la monnaie. Le cedis, la monnaie ghanéenne se dévalue au fil du temps, ce qui pousse les commerçants à hausser les prix et ce très rapidement. En l’espace d’une semaine un article peut changer de prix deux fois, et c’est handicapant. En augmentant le prix, le risque est parfois de décourager le client, mais je fais de mon mieux pour trouver un équilibre pour que tout le monde en sorte gagnant. » A-t-elle expliqué.
Les articles qu’elle confectionne le plus souvent sur commande, sont commercialisés au Gabon, au Ghana et dans d’autres pays.
Fière de ses œuvres, Vallena Mahanga pense que son activité profite au Gabon puisque dit-elle « cela met en exergue le talent d’une enfant du pays. »
DT/VEM
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