Ntoum, 8 nov. 2022 (AGP)- Une délégation du gouvernement conduite par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a visité mardi le site de l’Ucet sise à Bikélé-Nzong dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum) où devront être relogés les populations exposées aux éboulements, dont les sinistrés du PK 8 où ont péri le 21 octobre sept membres d’une même famille.
Le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono a accueilli le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, qu’accompagnait le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et d’autres membres du gouvernement.
« La visite constitue une avancée majeure dans la perspective de recherche de moyens, afin de reloger des compatriotes qui jusqu’à présent restent menacés par les éboulements, dans certains endroits de la capitale. Cette visite de terrain a permis au chef du gouvernement de voir l’état des logements, et de s’enquérir de la possibilité de pouvoir utiliser ces logements pour reloger les compatriotes potentiellement en danger par les éboulements de terrains », a-t-il déclaré, saluant cette approche qui constitue selon lui, une réponse certaine à la problématique du relogement des populations sinistrées.
Plus de 100 logements ont été identifiés pour accueillir les premières familles. Des villas qui devront subir dans les prochains jours, des aménagements pour offrir un cadre de vie plus sécurisé et confortable.
Sitôt, après cette phase d’identification, le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a eu une séance de travail à son cabinet avec les autres membres de l’exécutif et les techniciens, en charge du dossier de relogement des sinistrés du PK8. Lors des échanges, il a été question de lever les derniers obstacles, finaliser les travaux et loger les premières familles conformément aux instructions du chef de l’Etat. Le site d’accès difficile nécessite, en effet, des travaux routiers et en plus des aménagement à l’intérieur de ce lotissement.
Un travail de fond, instruit par le Premier ministre, va être mené pour répondre durablement à la question de l’installation des populations dans des zones portant des risques pour elles-mêmes, et leur voisinage immédiat.
Cette sortie qui intervient, après la visite du président de la République, Ali Bongo Ondimba, sur le lieu du drame qui a coûté la vie le 21 octobre à sept personnes au PK 8, reste motivée par la recherche de solutions adaptées au relogement de certaines populations. Notamment celles qui sont établies dans des zones à risques à travers le Grand Libreville, et qui vivent au quotidien sous la menace d’un éboulement de terrain.
Une étude de 2015 reprise par le Plan d’accélération de la transformation (PAT), un programme triennal du gouvernement visant à mettre en œuvre 20 projets prioritaires d’ici 2023, estime à 225 000 le déficit en logements, sur l’ensemble du pays, dont 119 000 soit 53 %, dans la province de l’Estuaire avec Libreville la capitale où vit la moitié de la population gabonaise estimée à 1,8 million.
DM/LPM
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