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Afrique : la pollution plus mortelle que le VIH Sida

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En 2030 l'Afrique produira la moitié de la pollution atmospherique

LIBREVILLE, 31 Octobre (AGP)-Une étude menée sur la pollution de l’air en Afrique par l’ONG britannique « Clean Air Fund », a révélé que l’impact nocif de ce phénomène sur la santé des populations. Selon ladite étude, parue ce lundi 31 octobre, la pollution serait plus mortelle en Afrique que le VIH Sida. 

La pollution de l’air dans les villes africaines est encore plus mortelle qu’on ne le croyait sur le continent. C’est la conclusion d’une étude menée sur quelques villes du continent, notamment, Accra, Lagos, Johannesburg et Le Caire par une l’ONG britannique « Clean Air Fund ».

En effet, respirer l’air des grandes villes du continent africain est plus dangereux que dans le reste du monde. Cela est dû entre autre, à l’absence d’alternative à la voiture, la présence d’industries minières et pétrolières à proximité des villes et la combustion en plein air de déchets, en sont des causes incontestables, selon la même source.

La même étude estime qu’investir dans les transports publics nécessite, de surveiller la qualité de l’air. Aussi, selon les experts, avec l’accélération de l’exode rural, la population africaine, atteindrait plus de 65% qui vivrait dans des zones urbaines d’ici 2060. La projection sur ce phénomène, l’on pense que d’ici la fin du siècle, l’Afrique accueillera 5 des 10 plus grandes mégapoles du monde.

Des chiffres fournis par l’ONU indiquent qu’en 2019, cette pollution a provoqué la mort  de plus d’1 million de personnes en Afrique contre, 650.000 personnes ayant perdu la vie à cause du VIH-sida.

Si l’on s’en tient aux recommandations de l’ONG, d’ici 2040, 125 000 vies pourraient être sauvées et les émissions de CO2 réduites de 20%. Cela pourrait être une opportunité économique, qui anticiperait une réduction des arrêts de travail là où les niveaux élevés de pollution affectent la santé des salariés en vue d’économiser près de 20 milliards de dollars dans ces quatre villes.

Par ailleurs, en Afrique subsaharienne, le taux de mortalité liée à la pollution de l’air est de 155 décès pour 100.000 personnes, soit près du double de la moyenne mondiale qui est de 85,6 décès pour 100.000 personnes, a expliqué le HEI dans un rapport.

Et si rien n’est fait, l’étude prévient que « les coûts financiers de la pollution atmosphérique vont être multipliés par six d’ici 2040 ». Ce sujet sera abordé lors  de la Cop27 qui se tiendra du 7 au 18 novembre prochain à Charm-el-Cheikh, en Egypte.

AL/DT (RFI)

 

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