Oyem, 25 Oct. (AGP) – Pour le directeur de l’agence provinciale de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Jean Hilaire Bindza, la rumeur sur une pénurie des pièces de monnaies dans la ville d’Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), n’a pas lieu d’être.
Le directeur de l’agence provinciale de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale aura été clair, le lundi 24 octobre dernier à Oyem, sur une rumeur circulant dans la ville depuis quelques mois déjà, au sujet d’une pénurie de pièces de monnaies.
«Contrairement à une rumeur insistante ces derniers temps, permettez-moi de vous dire qu’à Oyem il ne saurait avoir, à mon avis, un problème de pièces de monnaies, car lors des opérations régulières hebdomadaires du trésor public la Beac met à sa disposition une quantité adéquate de pièces de monnaies (…), et à supposer même que nous soyons à court de pièces dans nos stocks, nous pouvons en commander à Libreville», a expliqué Jean Hilaire Binza, interrogé par l’AGP, au cours d’une rencontre avec la presse sur les préparatifs de la commémoration du cinquantenaire de la création de la BEAC, le 22 novembre prochain.
Il s’agit là d’une information rassurante, qui ne résiste pas cependant à la réalité sur le terrain à en croire à en croire certaines personnes.
«Ce problème s’est déjà posé l’année écoulée, mais il se pose à nouveau, car à Oyem aujourd’hui avant même de prendre part à bord d’un taxi, le conducteur vous exige ‘’ la monnaie’’. Il paraît que les chinois sont à l’origine de cette situation, nous n’en savons trop rien», confie J. Jaures Mintsa, un gardien de prison à la retraite, pour qui il s’agit d’une situation qui cause de la gêne à bien des égards.
Quoi qu’il en soit, Jean Hilaire Bindza, qui s’est voulu apaisant, a mentionné l’opération spéciale aux guichets de son institution, d’échange directe de billets contre les pièces de monnaie au profit des opérateurs économiques tels que les épiceries, les pharmacies, les magasins Cecado, notamment.
«Vous savez, à la Beac, nous portons une attention méticuleuse à la qualité de la circulation fiduciaire des billets de banque. Or, il nous a été donné de noter la mauvaise qualité des billets retirés par les usagers dans les distributeurs automatiques des différentes banques. Aussi, nous invitons donc ces institutions bancaires à venir, le cas échéant, à nos guichets s’approvisionner pour les besoins de leurs distributeurs automatiques de billets , pour une meilleure qualité de la circulation fiduciaire», a tenu à rappeler Jean Hilaire Binza qui a dit espérer que son appel soit entendu par les uns et les autres.
EMM/FSS-AGP
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