Libreville, 14 Oct. (AGP) – Des centaines d’habitants du 9ème arrondissement de N’djamena, la capitale du Tchad, ont quitté leurs domiciles, embarrassés par la montée des eaux des fleuves Chari et le Logone.
Depuis une dizaine de jours, les eaux des fleuves Chari et le Logone, traversant N’djamena, ont provoqué un déluge au détriment des populations riveraines, aux abois. Devant cette situation, l’abbé Madou a ouvert les portes de sa paroisse aux sinistrés, tout en déplorant les faits en ces termes.
«Actuellement, on est en train d’évacuer les gens sur la paroisse Walia Goré de Ndjamena. Il y a beaucoup d’enfants, beaucoup de femmes au foyer. Avec la police, on est en train de travailler. Le gouvernement n’a pas anticipé les choses à cause de la politique. Cela fait un mois et demi que je l’ai alerté. Chaque fois que je parle aux gens, ils disent : Mon père, on est au dialogue. Voilà comment on est arrivé à cette situation».
En effet, jeudi dernier, des forces de l’ordre ont été déployées pour aider les populations à curer les caniveaux pour évacuer les eaux, mais la hauteur de celles-ci pourraient faire des dégâts plus violents si les mécanismes de prévention ne sont pas mis en place, Selon un météorologue, cité par RFI
Parmi les arrondissements que compte N’djamena, la capitale, le 1er, 7ème et 10ème arrondissement ont été les plus affectés. Au niveau des quartiers, les plus affligés ont été Harrandji 1 (situé dans le 7ème arrondissement), Ngonba (9ème arrondissement), Guinebor 1 et Ardep Timane (1er arrondissement) et Ndjari Kawas dans le 8ème arrondissement, selon une évaluation faite par DTM (the displacement Tracking Matrix).
AGM/AL (Sources : rfi.fr ; dtm.iom.int.)
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