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Franceville, 13 oct. 2022 (AGP): -Les sénateurs du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Cyriaque Mvourandjami de Franceville et Michel Odinga Ngouegue, du département de la Passa, ont échangé mercredi dernier avec les conseillers municipaux et départementaux, du chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, sur les opportunités de développement et d’amélioration des conditions de vies des populations.
Les deux élus ont fait un compte rendu parlementaire aux conseilleurs municipaux et départements, conformément aux missions qui leurs sont dévolues par la loi n°001/ 2014 du 15 juin, relative à la décentralisation. La discussion a aussi tourné autour des mécanismes d’accompagnement et d’encouragement à travers les activités génératrices de revenus (AGR).
Cette approche, selon les parlementaires, s’appuie sur la vision du président de la République Ali Bongo Ondimba, qui veut que les collectivités locales soient au cœur du développement.
Deux stratégies importantes sont mises en place pour le développement et l’amélioration des conditions de vies des populations, a indiqué Cyriaque Mvourandjami.
Une vue des élus locaux de Franceville et de la Passa.
La première stratégie évoquée, le programme SMART. «Le parlement du Royaume Unis, soucieux de promouvoir le partenariat bilatéral offre des possibilités de financement aux institutions désireuses, à travers son programme SMART. C’est dans ce contexte que nous avons échangé avec les responsables de cette institution, afin que nos collectivités locales bénéficient de cet accompagnement financier, sur la base des projets préalablement arrêtés en vue du développement de la commune de Franceville et du département de la Passa», a-t-il expliqué.
La seconde stratégie a consisté à la mise en place d’un fond qui met à la disposition des collectivités locales un capital de dix millions de franc CFA.
«Ce montant de dix millions sera réparti entre 100 projets de compatriotes identifiés, à raison de 100.000 FCFA par projet. Les bénéficiaires s’engagent à procéder au remboursement à raison de 20.000 FCFA minimum par mois. A l’issue des trois premiers mois, le projet engendrera des capitaux provenant du mécanisme de remboursement et financera de nouveaux projets. Nous croyons à la puissance de la solidarité et pour que ce projet crée des entrepreneurs de façon continue, il nous faut mettre en place un cycle d’investissement basé sur les revenus des activités déjà crées par le présent projet», a expliqué le sénateur Cyriaque Mvourandjiami.
CMB/ZSO/CSM/LPM-AGP
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